Je commence avec une seconde saison des BakaTest, nommée バ カとテストと召喚獣にっ! (Baka to Test to Shōkanjū Ni!),qui s'annonce aussi déjantée que la première saison. En fait, on retrouve tous les délires de la série pour un premier épisode à la plage où l'on peut encore une fois constater que les garçons sont nuls en drague et que celles qui les aiment sont des diablesses au visage d'ange. Il y a là encore les petits effets des cartes (en vue de haut), la sœur bracon, les délires sanglants de Mussolini, Hideyoshi qui se fait prendre une fille, etc.
Bref, que dire de plus que c'est dans l'exacte continuité de la première saison. C'est stupide, mais ça me fait toujours autant marrer. [...]
J'enchaîne avec THE IDOLM@STER アイドルマスター dont le premier épisode ne semble absolument pas représentatif de ce que sera la série. Celui-ci prend le parti d'une présentation sous une forme de reportage, où l'on se retrouve à la place du caméraman. D'ailleurs, on a même le style jeux vidéo (digital comics) renforcé par le fait que tout ce qu'il dit n'est que textuel, on ne connaît pas la voix dans laquelle on se projette. C'est assez perturbant pour une série. L'idée est de présenter un studio d'idol : des filles de 13 à 18 ans qui se donnent en spectacle, chantent, font des promos, etc. Des jeunes filles, pour la plupart, immatures qui rêvent de devenir des étoiles, ce qui est statistiquement assez rare.
On ne peut pas dire que ce style ne soit pas original, mais il y a tout de même un hic. D'une part, cela fait un peu penser à un studio de seconde zone. [...]
Un dérivé de Emuemu ? Des fois on pourrait se le demander. まよチキ! (Mayo Chiki) reprend encore une fois avec le principe du lycée incapable de toucher une fille sans qu'il se mette dans des états pas possibles. Avec cela, beaucoup de fan service en tout genre pour agrémenter le tout. On ajoute à cela qu'il semble y avoir une belle sadique dans cette histoire.
Bon autant le dire, ça vole pas bien haut, mais ça fait passer le temps. La série reste tout de même assez tordue, un peu comme toutes les séries du genre. Je parie que je vais regarder la série juste qu'au bout même si c'est pour passer la moitié de mon temps à critiquer ce qu'il s'y passe. En tout cas, ça reste une série pas trop moche à regarder. [...]
Dans le genre bizarrie, 輪るピングドラム (Mawaru Penguindrum) se place assez bien. Je ne m’attends pas à grand-chose, mais certainement pas à une série aussi déjantée. Mais pas dans le genre de Baka Test, maudit plus d'une série mêlant sérieux et absurde. Le style graphique joue pas mal, avec dans la maison des enfants aux couleurs vives et une ambiance particulière.
La série joue avec la mort avec une goutte de magie. L'héroïne est une petite fille condamnée à cause d'une tumeur inopérable au cerveau, que ses deux grands frères cajolent en espérant que le jour fatidique n'arrive jamais. À côté de cela, on retrouve un style très... « densha ». Les déplacements en train se font par l'intermédiaire de panneau, de signalétique et autre chose du genre, sans jamais vraiment voir les déplacements. [...]
NO.6 est le genre de série dont le sujet semble être inépuisablement exploité. Dans un futur assez proche d'un univers alternatif, où les grandes mégalopoles ont fini sous les eaux, on retrouve deux mondes où dans l'un les « êtres supérieurs » sont dans un monde paradisiaque alors que les autres n'ont pas le droit à ses privilèges. Encore une question d'inégalité à la naissance qui a permis au héros de cette histoire de se retrouver dans un environnement propice à son intellect, mais qui malheureusement l'ennuie profondément.
Cette série est particulièrement bien réalisée autant au niveau du scénario que de sa réalisation graphique. Tous les effets pour rendre ce monde futuriste sont bien rendus, mais aussi les forces de la nature : vent, pluie, etc.
Le premier épisode est la rencontre de deux mondes, d'un début d'amitié improbable, mais aussi celle d'une histoire d'amour à sens unique pour celle qui accompagne le héros. Je suis entré assez vite dans l'histoire et j'ai regretté que celui-ci s'achève si vite. [...]