Je commence par la troisième de saison de Saki : 咲-Saki-全国編 (Saki - Zenkoku-hen) qui va remettre l'héroïne de la série un peu plus au centre de l'histoire. Pas de gros changements. Cela reprend plus ou moins là où la saison 2 (spin-off) nous a laissés (mais aussi un peu la première) le démarrage du tournoi national avec son lot de nouvelle équipe... Je pense qu'il ne faut même plus chercher à mémoriser les noms, avec 5 filles par équipes et depuis le début plus de 20 équipes. Je ne sais même plus combien il y a de personnages qui font leur apparition dans cette série (plus d'une centaine).
La série fait un peu écho au précédent tournoi, où Saki, avec son sens de l’orientation catastrophique, c'était déjà paumé. Ce qui permet de revoir la rencontre de celle-ci avec l'équipe de Shizuno sous un autre angle. [...]

となりの関くん (Tonari no Seki-kun) sera une série d'épisode d'environ 7 minutes. Ce qui est plus ou moins adapté à la durée assez courte des gags, sauf qu'il aurait pu faire comme dans Ika-musume, en mettre trois pour faire un épisode de durée standard...
Le premier épisode reprend le premier chapitre du manga : avec le « domino rally », l'allongeant bien plus qu'il ne l'est. De plus, ici Rumi parle, alors que dans le manga elle ne parle que rarement, mais elle pense beaucoup. Bref, ça rend le truc un peu bizarre, comment peut-elle être discrète en hurlant à tout bout de champ ? Heureusement pour Seki-kun, rien ne change, il ne parle pas... mais il a quand même un seiyū. Ça reste sympa à regarder, même si je préfère largement le format papier.

Je m'attendais à ce que ノラガミ (Noragami) soit pas trop mal, avec son histoire de kami, et c'est bien le cas. Graphiquement, c'est très beau, on retrouve cependant une représentation d'ayakashi pas très originale. Tout tiendra sur le duo de la série : un dieu inconnu et une fille qui a quelques soucis avec son corps astral. Ça commence assez sérieusement, mais assez rapidement on se rend compte que l'univers ne se prend pas trop au sérieux : le dieu qui se fait lâcher, une histoire de chat perdu qui tourne au vinaigre et une narcoleptique fan de catch...
Le démarrage me plaît bien, il est probable que je poursuive pour savoir ce que cette fille à queue de félin va devenir. De plus, les combats contre le ayakashi sont pas trop mal, bien qu'assez vite expédié (ce qui n'est pas un mal).[...]
Je m'attendais à ce que スペース☆ダンディ (Space☆Dandy) soit un gros délire, et ça se vérifie bien. Un héros qui se la pète tout le temps, pervers, qui est en fait un peu un bon à rien. Un robot avec lui passe son temps à essayer de le ramener à sa mission. Et un extra-terrestre qui n'est pas mieux, sinon pire que Dandy. Puis pour bien commencer, la série commence sur une station spatiale qui n'est autre qu'un immense bar à hôtesses où Dandy pense y trouver ce qu'il cherche des espèces galactiques inconnues. (Un prétexte ?)
Le style graphique semble plutôt se calquer sur un genre à l'américaine (mais ça reste très « anime »). Les personnages sont d'ailleurs plus attachants que je l'aurais imaginé : même Dandy qui ressemble à une caricature d'un type prétentieux des années 70 n'est pas trop insupportable. Le scénario c'est du grand n'importe quoi qui se finit en queue de poisson avec une fin d'épisode un peu particulière (même si déjà vue).

ノブナガン (Nobunagun), c'est un peu le temple du mauvais goût scénaristique avec du recyclage de personnalités dans une série qui ne semble finalement avoir aucun rapport. Prenez Nobunaga, Jack l’Éventreur, Newton, etc. et utilisez leurs esprits pour faire de personnes d'aujourd'hui des super-héros. À première vue, ç'a l'air d'être une mauvaise idée... Bha, ça se confirme assez vite, ce qui est bien dommage parce que le démarrage de la série est pas trop mal :
Shio, une fille fan de tout ce qui est militaire, donc un peu exclue des autres filles qui sont plus dans les mondes des « fleurs » et pensent qu'elle préfère être seule, part en voyage scolaire avec sa classe pour Taïwan. [...]
