Je suis bien arrivé, complément KO. J'ai lutté toute l'après-midi pour rester éveillé jusqu'au soir. L'avion m'a épuisé. Bref, ma journée a plus consisté à lutter contre le sommeil qu'autre chose, mais j'ai quand même pu me suis rendu directement à Namba (なんば) et flâner dans les rues à voir tout et n'importe quoi.
Je suis partie de l'aéroport direction Namba en train. Une occasion de constater que les constructions ne semblent avoir aucune norme : le style traditionnel côtoyant des styles très différents de bâtisses plus modernes, ce qui donne une anarchie assez éloignée de ce que l'on retrouver en France où les mairies imposent des règles sur la couleur des tuiles ou du crépi.
Comme j'étais épuisé et que prendre un peu l'air était limite un besoin vital, je suis passé dans les parcs suspendus de Namba. Au pied d'un gratte-ciel se trouve le Namba Park (なんばパーク). Un ensemble de petit jardin sur un bâtiment sur 6-8 étages avec une végétation luxuriante et hyper diversifiée minutieusement entretenue. Joli, ça fait aussi une petite grimpette avec le sac.
Je me suis ensuite dirigé vers les rues commerçantes de Namba. On peut dire que le quartier est vraiment éclectique et électrique, autant pour les restaurants dont certains font dans la surenchère sur leurs devantures (certaines sont vraiment surprenantes, surtout de nuit). Certains commerces m'ont surpris parleur taille... comme les salles de pachinko (パチンコ). Il y a d'autres commerces où je n'ai pas vraiment cherché à comprendre leurs buts, mais en voyant les personnes essayant d'aguicher le client, je pense quand même avoir un peu compris. J'ai remarqué que c'était surtout les Japonais qui sont ciblés. Étonnant de voir une cérémonie boutique au milieu de tout cela, dans une toute petite pièce ou même un petit marché.
Au milieu de tout cela, le Hozenji Yokocho (夜の法善寺横丁), gardé par un drôle de chat. Le lieu n'est même pas surprenant avec tout ce qui se trouve autour.
En marchant, j'ai pris mes premiers takoyaki (たこ焼き). C'est pas trop mal, le goût m'a surpris. À la nuit tombée, je suis rendu dans un restaurant d'okonomiyaki (お好み焼き). Il faut avoir faim, c'est assez consistant. Comme je l'imaginais, c'est préparé devant nous. Avec la fatigue, dur d'arriver au bout. Chose marrante, j'ai sorti par erreur mon dernier billet de 10 euros et comme c'était la première fois qu'elle voyait de la monnaie européenne, je lui ai aussi présenté quelques pièces.
Je note une chose que m'avait signalé Kémi, dès qu'un commerçant voit que l'on comprend le japonais, certains se mettent à parler japonais... mais à leur rythme pas forcément évident à suivre.
Note pour finir. Les rues sont moins propres que ce que j’imaginai... surtout dans le quartier commerçant. Il n'est pas rare de voir des mégots ou des détritus sur le bord de la voir publique. Sinon, je ne sais pas si c'est le lieu, mais les forces de police sont omniprésentes.
Vu tout ce que j'ai vu, j'en oublie certainement la moitié...