Deuxième journée à Kyoto. L'objectif initial était de faire Tofukuji (東福寺) et Fushimi Inari (伏見稲荷). J'ai fait un peu plus que ça... Surtout que je suis parti en train, mais revenu à pied, soit environ 20 kilomètres de marche dans la journée. Ça donne l'occasion de voir plus de choses.
Départ en train, et pour éviter de payer pour faire 1km jusqu'à la gare Demachi Yanagi, j'y suis allé à pied en longeant la rivière Takano. C'est plutôt joli. Il y avait quelques hérons qui passaient par là et aussi un ancien qui chantait à gorge déployée des chants traditionnels (enfin je crois).
Je prends le tain (260 ¥), avec un petit changement et j'arrive à la gare de Tofukuji. En me baladant, dans le quartier pour le trouver, je suis passé par plusieurs temples et un jardin zen magnifique. L'entrée du Reiun-in (霊雲院) est payante (300¥), le jardin est petit, mais il est vraiment magnifique. J'ai bien dû rester une demi-heure à le regarder.
Je me suis en suite rendu au Tofukiji. Le temple est immense avec deux jardins, dont l'entrée est payante (500¥ pour le grand et 400 ¥ pour le jardin zen). Il y a un peu de monde, mais ça reste très calme.
J'ai commencé par le parc : très joli, et difficile à résumer tellement il offre à voir. C'est assez grand et ça fait faire une petite balade dans une cadre magnifique.
Ensuite le jardin zen, assez décevant après le Reiun-in. Après c'est une question de goût. C'est très épuré, donne une image plus maritime, mais moins beau.
Je suis ensuite rendu à Fushimi Inari, le sanctuaire est immense et comporte un nombre très important de torii (鳥居). J'ai bien du passé 3 heures pour aller jusqu'en haut de la montagne et me perdre. Mais avant de grimper, j'ai pris un taiyaki (たい焼き / gâteau en forme de poisson / 150¥) vraiment pas terrible, un omikuji (御神籤 / prédiction / 200¥) qui ma dit que j'avais daikichi (大吉 / une grande chance), j'ai acheté un petit kitsune (狐 / renard) en peluche (880 ¥, ce n'est pas le moins cher, 850¥, ni le plus cher, 1000¥, les prix varie d'une boutique à l'autre, ce que j'ai constaté après) trop mignonne et surtout de l'eau. Chantal me l'avait conseillé, car il y a bien des distributeurs dans la montagne, mais plus on monte, plus ils sont chers (~250 ¥ en haut, ~130¥ en bas). Prendre 2-3 bouteilles avant de monter est une nécessité, car ça fait suer.
Dans les montagnes, en redescendant, j'ai fait une petite pause et j'ai sauvé trois lycéennes d'une chenille qui se baladait et virevoltait au bout d'un fil à peine visible. Elles venaient de Shizuoka, m’ont fait cadeau d'un peu de thé vert et ont voulu prendre une photo avec moi. Elles ont essayé de parler anglais, avec leur cahier en main. Pas de bol, je comprenais mieux ce qu'elles disaient en japonais. En tout tout, ça m'a fait rire de les entendre dire « yuusha » (勇者 / héros) quand j'ai attrapé la bestiole.
En tout cas, si vous voulez voir ce que donne la diversité des uniformes uniformes scolaires, c'est le lieu. Je ne sais pas combien j'ai vu de lycéens au milieu des touristes.
Puis une fois, redescendu au pied du sanctuaire, il me restait un peu de temps, donc je suis rentré à pied (9 km annoncés au GPS) en visitant les divers temples jusqu'à ce que je n'ai plus le temps et que la batterie de l'appareil photo me lâche. En même temps, 550 photos et 4 minutes de vidéos, c'est pas mal. Une fois arrivé, je n'avais plus de jambes. (rires) En tout cas, Kyoto peut se faire à pied, si l'on a l'âme d'un randonneur, mais ce n'est pas super agréable aux causes de la circulation.