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On touche presque à la fin de la saison avec encore quelques séries qui s'achèvent... plus ou moins.

La seconde saison des Puchimas a été comme la précédente. Un petit gag par jours (voire deux pour certains jours particuliers) sauf les week-ends. Ça reste toujours aussi débile, avec ses versions miniatures des Idolm@sters avec des super pouvoirs. C'est très court et plutôt marrant.

Du yuri débile... qui n'a jamais réussi à vraiment me convaincre. Le format ne permet pas vraiment de s'attacher aux personnages. À la base c'est l'adaptation d'une yon-koma manga, mais cela ne justifie pas tout. Je l'ai fini parce que ce sont des épisodes courts, mais je pense que j'aurais fini par la lâcher s'il y en avait eu plus.

La série partait assez bien, avec un univers intéressant entre d'un côté une princesse un peu garçon manqué qui est partie de son pays de la pluie pour rejoindre son futur époux, le prince du soleil. Les deux pays sont aussi deux cultures : le soleil est une représentation de l'occident et de l'autre Extrême-Orient dans un cadre moyenâgeux. La princesse Nike une fille difficile à mettre en cage, et encore plus avec ses pouvoirs de la pluie. Sur ça, la série est plutôt bien foutue. Après il s'agit d'un pur shōjo, mais c'est peut-être là que ça finit par un peu lourd. Tout tourne autour de la romance entre ceux qui n'avaient rien pour être ensemble et de leurs épreuves, avec toujours le même thème, celui de la série, utilisée jusqu'à en devenir limite chiante. Il est pas mal, mais au bout d'un moment, ça finit par lasser. Et pour finir, la suite c'est dans le manga. Pour moi c'est clairement ce que veulent nous dire les dernières images.

Un pur harem qui réussit à avoir un scénario plutôt correct et surtout sans panchira et co. (C'est quasi exceptionnel.) Avec toute l'histoire des « drapeaux », dont celui que porte le héros : celui de la mort qui sera le fil conducteur de toute l'histoire, en plus de la quête : rechercher les « héros ». D'un côté, il y a la rencontre avec les caricatures de tout un groupe de fille (grande sœur, petite sœur, tsundere, amoureuse, robot, otoko no ko (bha quoi ?), etc.), de façon parfois un peu trop exagérée, mais ça nous permet aussi de facilement deviner quelle est leur « classe de personnage ». Tout le début ressemble à une histoire assez banale, la rencontre avec chacune d'elles. Puis, plus cela avance, plus on se rend compte de certaines choses bizarres et les clefs de l'intrigue nous sont dévoilées pour finir dans du fantastique. Je dois dire que j'ai plutôt apprécié la série. Certains personnages sont amusants et l'histoire se suit bien, et le character design, bien que très moe, est plutôt sympa.

J'ai bien l'impression qu'il ne s'agit que du premier arc, un peu ce qu'on a pu avoir avec Elfen Lied. Il s'agit du même auteur, et vu l'aspect gore, même ignoble de certaines morts dans la série, c'est assez peu surprenant. Pour information, Brynhildr est une walkyrie de la mythologie nordique, ce qui explique certaines choses sur le pourquoi les magiciennes ne sont que des filles, et le nom de leur plus haut grade. La série est pas mal, j'ai même fini par m'acheter les manga, mais les tomes sorties en France ne vont pas aussi loin. Ce qui m'a permis de me rendre compte que l'anime est plutôt fidèle, la censure en plus pour la version TV. L'enquête sur les mystères des magiciennes ne nous donne pas toutes les réponses. De plus, il ne faudra pas avoir peur de voir mourir de façon atroce un certain nombre des personnages.

Fin de la seconde partie de la première saison. Oui, une autre saison et aussi un film sont prévus, sans plus de précision. Pour ce qui est de cette suite. Elle permet aux filles de continuer le « Love Live » jusqu'à, sans surprise, réussir à devenir des idol, mais ce qui n'empêchera pas la fin scolaire d'arrêter, et forcément voir le départ des troisièmes années... La série garde son côté tranche de vie un peu comique avec des temps en temps des lives.

La série est une sorte de puzzle où petit à petit les épisodes nous amènent jusqu'à la dernière pièce. Plusieurs histoires qui finissent par converger vers une seule. Tout est basé sur une narration assez particulière, avec des décors plus proches de l'allégorie que du réel. Un style parfois utilisé sans trop de raison dans certaines séries, mais qui colle assez bien ici. Même si cela donne un côté assez fainéant à cause d'une animation très simpliste. Tout cela nous permet de nous demander : qu'est-ce que le réel dans cette histoire ? C'est plutôt bien raconter, avec en fin, l'histoire d'un monstre. Celle-ci semble, au début, n'avoir que peu de rapport avec le reste : l'époque, le style, alors qu'il s'agit en effet du fil conducteur... Il ne faut pas s'attendre à quelque chose d'exceptionnel. C'est un peu déjà vu sous certains aspects (la réponse est d'ailleurs pour moi sans originalité), mais assez bien raconter, un peu comme Kaguya-hime no Monogatari.