Ha non, c’est Hakone (箱根), mais vu le temps et la brume, je me serais cru ailleurs. J’explique.
Pour me rendre à Sengokuhara (仙石原), pas de train. Je vais donc jusqu’à Gotenba (御殿場) en train, puis j’y prends le bus. C’est là que je remercie le Yahoo! Japan qui est le seul à faire train, bus et ferry. Mais il n’est qu’en japonais.
J’arrive à Sengokuhara deux heures avant le check-in. Je dépose mes bagages, et je sors faire un tour sous la pluie. Elle n’est pas bien forte, alors je pense aller jusqu’au point de vue sur Kanmurigatake (冠ヶ岳). Je sais qu’on peut y voir des vapeurs sortir de la roche. C’est à 6 km... Par beau temps, c’est une partie de plaisir, par mauvais temps c’était un peu compliqué. En plus de la pluie, un brouillard très épais rend certains lieux un peu flippants. Pour raccourcir le trajet, j’essaie de couper par la forêt, ce qui est une grave erreur, les chemins sont clairement très peu pratiqués. J’arrive bien tant que mal à trouver une sortie. Je suis une route indiquée par le GPS qui m’amène devant un complexe hôtelier abandonné. Je ne reste pas longtemps, et puis je ne trouve pas le chemin indiqué. Je prends mes jambes à mon coup pour retrouver une vraie route.
J’arrive finalement en haut, où il y a des centaines de touristes chinois arrivés par cars. Ils sont venus comme moi voir le soufre l’échapper de la montagne. Ça pue l’œuf pourri. On ne peut pas aller bien loin, les lieux sont protégés, du coup j’ai très vite fait le tour. J’ai passé plus de temps dans les boutiques souvenirs qui se trouve près des stations de téléphérique. On retrouve dans toutes les mêmes choses et des œufs noirs... vendus par 5 uniquement. J’ai un peu la dalle, je m’arrête prendre un ramen... Ce dernier est un défi, car c’était ultra épicé. J’ai lamentablement échoué aux deux tiers.
Je retourne à l’hôtel, complètement trempé.
