Je pars encore une fois vers Ueno. C'est mon dernier jour complet, il faut beau, et j'ai un planning assez chargé. D'ailleurs, je n'ai pas réussi à tout faire. Je passe encore une fois par les rues commerçantes.
Je ne souvenais pas que le Niagara Curry était aussi reculé. Il faut dire, il y a 4 ans de cela, j'y étais allé avec des personnes et le soir. Là, c'est seul et en journée. Arrivé sur place, j'ai la surprise de voir que le vieil homme n'est plus là, il a pris sa retraite et c'est une charmante demoiselle qui a repris la boutique. La première question qui me vient à l'esprit : « mais pourquoi est-elle en soubrette ? ». Je commande. Le plat arrive toujours sur rail. C'est plutôt bon, et le restaurant à son charme. J'écris un mot dans le livre d'or et je repars après avoir reçu mon ticket de train composté.
J’enchaîne ensuite avec un musée. Je suis très original, j'adore ce que fait Mucha et il y a une expo dans j'avais pris le flyer un mois plus tôt (à l'aéroport). Par contre, ce n’est pas donné, juste pour l'espace Musha, 1600 ¥. Je n'irais pas voir autre chose, trop cher. Et mine de rien, j'y suis resté pas loin de 2 ou 3 heures. Le musée ferme assez tôt donc impossible d'aller voir tranquillement autre chose. Je ne connaissais pas trop cette facette de l'artiste, j'avais vu une autre exposition à Montpellier en 2007 qui présentait un autre aspect de l'œuvre de l'artiste, plus centré sur son passage la France. Là, il y avait bien sûr Paris, mais surtout ses réalisations slaves.
J'avais prévu d'aller au ciné ensuite... Mais pour les horaires de ce qui m'intessait, c'était beaucoup trop limite. Pas trop envie de courir à l'autre bout de la Tōkyō, je m'arrête à Akihabara pour manger dans un restaurant, le Tsukemen'ya Yasubeē, que je connais pour déguster de délicieux soba. Ensuite, je traine un peu dans le quartier électrique de nuit. Je suis impressionné, par le nombre de villes qui font de la réclame pour les maid café, cosplay café, etc. J'ai déjà tenté l'expérience, cette fois c'est sans moi.
En retournant à Ueno, je prends une dernière crêpe. Et ma journée se termine en passant sur le pont d'Ueno où une scène d'un film ou drama était en tournage.
