Mardi 4 Octobre 2016
Encore une fournée de séries qui m'ont l'air acceptables :
ステラのまほう (Stella no Mahō) fait dans la vie de club un peu atypique. Dans l'ensemble, c'est très léger, il ne s'y passe pas grand-chose. Ce côté léger se voit rien que visuellement avec un style enfantin, des couleurs très claires, et des voix parfois un peu trop douces.
Le début est juste une présentation avec l'arrivée des premières années qui doivent choisir leur club. On suit Tamaki qui cherche un club, pensant aller à celui du thé, où celle qui le tient est bien aimable. Cependant, après ce test, avec sa copine, elle va tomber sur le SNS-bu qui réalise des jeux vidéo, et elles vont discuter un peu avec celles qui le tiennent. Leur jeu est sympa, même si les membres ont l'air un peu étranges. Ce qui marque Tamaki c'est le visuel du jeu, réaliser par une senpai qui n'est plus là. Après avoir testé le jeu, elles partent sans s'inscrire. Hésitant entre le club d'illustration et celui des jeux, elle se remémore son passé et après un après-midi de réflexion, elle y retourne pour s'inscrire au SNS-bu. Elle va rencontre les différentes filles qui le compose, chacune ayant sa spécialité : programmation, musiques, scénario... et Tamaki sera la nouvelle illustratrice.
Le début ne casse pas des briques. D'ailleurs, la série ne présente même pas le jeu réalisé par les filles. C'est vraiment très léger en termes de réalisation. Le ton est plutôt mou, mais cela a un côté attendrissant... jusqu'à quand ? Il y a tout de même quelques gags pour réveiller un peu, cependant j'ai un peu peur que ça soit loin d'être assez pour éviter l'ennui. J'espère me tromper. Les séries d'ambiances, sans vrais gags, c'est parfois assommant.
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灼熱の卓球娘 (Shakunetsu no Takkyū Musume), c'est un peu le Saki du tennis de table, avec une héroïne un poil plus spéciale... En fait, je suis un peu mitigé sur la série. J'ai l'impression que le character design est aux fraises, mais durant les phrases de match, les animations de frappes rendent super bien grâce à la simplicité des personnages. L'action est super bien retranscrite, et parfois j'en finis par oublier que le character design est moyen et le scénario pas transcendant.
Dans la série, on suit surtout l'arrivée de Koyori, une fille timide qui aime tellement le ping-pong, qu'elle change du tout au tout quand il s'agit de ce sport. Elle arrive dans son nouveau lycée, la raquette dans son sac. Après quelques matchs, elle monte avec une vitesse fulgurante dans le classement du club, ce qui est loin d'être plaisant pour tout le monde.
Je n'irais pas trop conseiller la série. D'une part, les personnages sont hyper caricaturaux, et j'en viens à me demander comment elles peuvent être dans ce club. D'autre part, je sais que le tennis de table peut faire suer, mais ça me semble bien exagéré. La physique des poitrines des joueuses semble parfois bien mise en avant. (Bon, j'ai peut-être l'esprit mal tourné, c'est vrai surtout sur l'une des filles.) Et je n’ai pas l'impression qu'on apprend grand-chose sur le sport. Bref, tout ça, ça fait un peu fan service qui vole pas bien haut. J'attends de voir la suite pour me forger un avis plus tranché.
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J'ai un peu l'impression que 装神少女まとい (Sōshin Shōjo Matoi) cherche à faire du sérieux avec de l'absurde. On se retrouve avec une intro plein d'action, avec des militaires et des pouvoirs, pour enchainer sur la vie « trépidante » (banale) de deux miko. Bizarrement, je trouve l'animation un peu hétérogène. Certaines parties me semblent super bien et d'autres assez moyennes.
Le style des héroïnes y est un peu pour quelques choses. Quand il s'agit d'elles, le ton semble toujours plus léger. On se retrouve donc avec des personnages presque caricaturaux entourés de personne bien plus sérieuse et moins caricaturaux (j'ai dit « moins »). Pour l'instant, je dirais que la sauce semble prendre. Les phrases d'actions sont plutôt réussies, l'arrivée des pouvoirs de Matoi est bien pas mal foutue et le fait que ça finisse en eau de boudin m'a fait rire. Bref, il y a quelques gags sympas dans tout cela (surtout grâce à Yuma).
Ce qui me fait un peu peur dans cette histoire de démon, c'est l'intro. J'ai comme l'impression que cela semble vouloir en faire trop, et c'est un peu ça qui pourrait ruiner l'intérêt de la série. Quand je veux dire trop, les militaires (très certainement américain) qui se font broyer par une force, puis cette dernière se font laminer par une fille qui donne presque l'impression d'être une mahō shōjo. Même Matoi est un peu dans ce cas là. J'attends donc de voir si on va se retrouver dans le cliché du genre, avec une histoire sans intérêt ou absurde au service ce l'action ou si la série est plus que cela.
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Une série qui avait échappée à ma liste, TRICKSTER -江戸川乱歩「少年探偵団」より- (Trickster -Edogawa Ranpo “Shōnen Tanteidan” yori-) et dont le début ne manque pas d'intérêt. On y retrouve des choses atypiques que j'ai trouvé assez sympas. Surtout au niveau de l'immortalité... Enfin, le terme approprié serait plutôt l'« invincibilité ». Le premier épisode est bourré d'action, de nombreux personnages avec des capacités qui pourraient faire passer la série pour la énième du genre (et ce n'est pas totalement faux).
On y retrouve l'homme aux 20 visages qui se fait poursuivre par un groupe qui semble avoir des moyens techniques largement au-dessus de la moyenne, mais qui ne suffisent pas pour arrêter cet individu hors norme. De l'autre côté, Yoshio, un garçon à bout qui cherche à se suicider sans y arriver. Son corps résiste à tout. Pire, quelque chose le protège à son insu de toutes agressions. Kensuke, un garçon qui est tout l'inverse du premier, va le rencontrer par hasard lors d'une mission. Et voyant Yoshio prendre la fuite, il n'a qu'une envie le suivre pour le rencontre.
Mis à part les présentations des différents protagonistes de l'organisation dont fait partie Kensuke, le premier épisode se centre principalement sur cette rencontre bien compliquée. Yoshio ne voulant que personne l'approche, car il se sait bien trop dangereux. Je trouvais cette rencontre (sous forme d'une course-poursuite) bien réussie, mais si parfois Kensuke est un peu énervant à se montrer bien trop souriant. Pour les autres personnages, on a la caricature de la jeune l'informaticienne surdouée enfermée chez elle. Cette dernière aide Kensuke dans cette mission avec un hibou téléguidé. C'est une hikikomori bien bavarde.
Pour l'instant, le début est pas trop mal, que l'utilisation de l'homme aux 20 faces fait un peu clicher et ça me rappelle une autre série. Pour moi, c'est aussi original que Lupin. Je vais tout de même lui laisser sa chance.
