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Bilan : Yurikuma Arashi ; Kami-sama hajimemashita ◎

2015年3月30日(月曜日)


Yurikuma Arashi – 12 épisodes vus – Terminée
Genres : yuri, tragédie, comédie, romance, délire.

Une tempête de balle d'amour avec cette série complètement décalée mélangeant yuri tragique, conte pour enfants et un zoomorphisme trop mignon dans monde complètement perché. En tout cas, je ne sais pas ce qu'ils ont pris pour faire la série, mais ça doit être de la bonne, non pas que ça soit nul, mais le scénario est très bizarre.

La première bizarrerie c'est le style graphique des décors, très citadin, très futuriste, avec des murs géants pour se protéger d'un envahisseur : des ours (kuma) tout kawaii mangeur d'humains, « gao gao ». Dans cette histoire, une héroïne qui hait les nounours qui ont mangé sa mère, mais aussi sa petite amie, va se retrouver dans une situation compliquée mélangeant amour et haine. Deux autres filles au centre de cette aventure sont deux ourses, qui viennent d'un autre monde. Celles-ci peuvent devenir des humaines, entièrement ou partiellement (kigurumi mode). Les meurtres de filles s'accentuent dans l'école de l'héroïne et les ours sont de plus en plus nombreux. Bon, pour le reste c'est conceptuel, ça va être compliqué d'expliquer. Il y a côté très répétitif, qui appuie la fine limite qui peut exister entre de l'amour et de la haine dans un monde plus basé l'apparence qu'autre chose. C'est un croisement d'histoires finalement plus simple que l'on pourrait le penser qui permet de dénouer le vrai du faux, l'amour de l'amitié, l'amour de la haine ou encore la folie de la raison.

J'ai un peu de mal à poser mon ressenti sur cette série. L'histoire est à la fois simple et complexe, complètement délirante avec des personnages comment j'en ai rarement vu. Une narration complètement dans l'esprit de ce conte étrange soutient certaines parties explicatives. On ajoute à cela que les principaux personnages masculins de cette histoire (qui sont bien rares) sont de loin les plus énigmatiques, à la fois observateur et juge avec des propositions assez radicales. Ça rajoute à l'ensemble une étrangeté encore plus profonde.

Ça reste avant tout un yuri qui ne s'en cache pas, limite érotique, comme le magnifique léchage de pistils de lys recouvert de miel, mais je pense que l'opening est déjà assez clair en lui-même. L'anime est avant tout à prendre comme une romance tragique entre filles dans un monde sans concessions, dans un lycée qui navigue dans un délire dû à la peur de l'envahisseur, l'autre, mais aussi de la différence, car il y a une recherche d'uniformité, paradoxalement dans le lys.

Bref, bien perché, mais je trouve l'onirisme de ce monde assez savoureux, kitch à souhait et plein de bonnes idées. À voir, pour peu qu'on accepte le yuri et surtout qu'on accroche à l'ambiance un brin allégorique.


Kami-sama hajimemashita ◎ – 12 épisodes vus – Terminée
Genres : shōjo, comédie romantique, fantaisie, kami, shintō.

La première saison n’était pas trop mal, mais sans plus. Je ne pensais pas poursuivre, puis finalement je l'ai terminé. Il y a plusieurs choses qui sont meilleures que la première saison, à commencer par les génériques bien plus supportables, mais aussi une saison plus basés sur la continuité d'une histoire. Cela fait moins épisodique, ce qui m'a fait poursuivre. De plus, presque tout se passe dans le monde de dieux, ce qui permet quelques extravagances.

Dans l'ensemble, la série, bien que sympa, ne casse pas des briques. L'animation est complètement à la rue (quasiment minimaliste), et c'est que parfois lent que ça en serait presque endormant. La série manque un peu de dynamisme. Je n’ai pas eu l'impression qu'il se passait grand-chose en douze épisodes. C'est dommage, car les personnages sont plutôt énergiques, nommément Nanami, l'héroïne.

Ne lisant pas le manga, je me demande si le rythme est le même... Je ne compte de toute façon pas faire cette série.

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