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Hotarubi no Mori he

2012年2月28日(火曜日)

蛍火の杜へ

Rōmaji : Hotarubi no Mori he
Site anime : officiel.
Manga : MIDORIKAWA Yuki (緑川ゆき) ♀― One shot
Première projection : 17/09/2011 (cinéma, 44 minutes)
Première diffusion : 21/02/2012 (blu-ray, DVD, 45 minutes)
Studio d'animation : Brain's・Base.

Yuki est connu pour sa série Natsume Yūjin Chō, qui compte 13 tomes pour le manga, mais aussi déjà 4 saisons pour l'anime. Il s'agit ici de l'adaptation en un court métrage d'animation tout bonnement magnifique d'un one shot qu'elle a écrit en 2002. Non pas son traitement graphique, mais pas son ambiance, une vraie romance avec un interdit qui va finir par devenir insupportable : un amour interdit en somme. Les 40 minutes m'ont paru bien plus longues. Étrangement, j'ai plutôt apprécié cela, cela est peut-être dû au ton relativement tranquille du récit.

L'histoire est contée comme un souvenir d'enfance, dont on se doute qu'il a marqué l'existence de la femme qui l'a vécu. Une histoire qui avait débuté lorsqu'elle s'était perdue en forêt et d'un jeune homme est venue à sa rencontre. Elle ne devait pas avoir dix ans et lui était un jeune homme à la chevelure argentée portant toujours un masque de kitsune (renard). Elle l'a d'abord vu ce sauveur comme un humain jusqu'à ce qu'il se présente comme un yōkai qu'elle ne peut toucher sans quoi il disparaîtrait. Au début, elle prend ça pour un jeu et a du mal à le prendre pour ce qu'il prétend être, car il ressemble bien trop à un humain. Le jeune homme la ramène jusqu'à la sortie de la forêt. Elle se présente à lui, elle se nomme TAKEGAWA Hotaru (竹川蛍) et lui hésite jusqu'à ce qu'il lui donne : Gin (ギン ). Elle va s'amuser tout l'été avec lui, jusqu'au jour où les vacances d'été s'achèvent et qu'elle le doit. Elle compte bien le revoir l'année suivante. Et c'est ce qu'il se produisit année après année jusqu'à ce qu'elle aille au collège, puis au lycée. Gin n'a pas changé, par contre Hotaru n'est plus la petite fille qui s'amusait avec lui. Gin hante toutes ses pensées et elle ne rêve que d'une chose, le retrouvé et plus seulement l'été.

Pour être franc, la fin m'a ému. C'est beau, mais aussi triste. L'ambiance en rajoute une couche. D'ailleurs, je dois dire que la seiyū de Hotaru, SAKURA Ayane (佐倉 綾音), a réussi à faire évoluer l'héroïne de la plus belle façon.
La série est bien, douce avec une pointe de mélancolique et s'achève avec une superbe chanson interprétée par OOTAKA Shizuru (おおたか静流) qui d'ailleurs n'est pas écouté pour coller avec les crédits.

Il serait peut-être tant que je m'intéresse à Natsume Yūjin Chō ?

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