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Cinéma : L'île de Giovanni & Gozilla

Mercredi 14 Mai 2014

Je prends deux minutes pour parler des deux dernières avant-premières que j'ai pu voir au ciné. La première en VOSTF et la seconde en FR en 3D.

L'île de Giovanni

 Image - L'île de Giovanni
Japonais : ジョバンニの島
Rōmaji :
Giovanni no Shima
Genres : Historique, drame.
Réalisateur : NISHIKUBO Mizuho (西久保瑞穂).
Scénaristes :
SAKURAI Yoshiki (櫻井圭記), SUGITA Shigemichi (杉田 成道).
Première publication :
- Japon : 22/02/2014
- France : 28/05/2014
Studio d'animation : Production I.G.

Vu lundi de la semaine dernière (le 5 mai), ce film d'animation est à mettre au côté du Tombeau de Lucioles (火垂るの墓 / Hotaru no haka), mais avec une histoire moins poignante. L'histoire part d'une histoire vraie après la défaite du Japon lors de la Seconde Guerre sur une île au nord de Hokkaidō.

Je ne commence pas ce qui fâche. La réalisation du film n'est pas franchement ce que j'ai vu de mieux. Le character design par fois un peu étrange qui donne des choses un peu étranges sur certains plans et l'utilisation des images de synthèses assez peu réussies y sont pour quelque chose. Le style graphique nous plonge dans le passé, avec des choix esthétiques qui renforcent la narration. L'animation est pas trop mal et il y a pas mal d'effets de style, comme ceux pour aborder le rêve. Malgré son côté assez dur, le film reste assez grand public avec une belle histoire facile à suivre et bien racontée. Le studio s'en sort finalement assez bien avec un scénario pas forcément simple à mettre en image. Je n'ai pas vraiment vu le temps passé malgré la longueur du film.

L'histoire est basée sur un fait réel s'étant produit sur l'île de Chikotan après la Seconde Guerre quand l'île a été annexée par l'armée soviétique de l'oblast de Sakhaline. On suit deux frères, Junpei et Tanya, qui vivent ce changement assez dur, exproprié, mélanger avec les enfants des militaires russes. Du point de vue des deux enfants, cette rencontre est un mélange qui va de l'amour à la haine, avec au-dessus un conflit entre adultes qui perdure.

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Godzilla

 Image - Godzilla
Genre : kaiju-eiga (film de monstres), SF, milliaire.
Première diffusion :
- USA : 16/05/2014
- France : 14/05/2014
Studios de production : Legendary Pictures, Warner Bros. Pictures.

Le film est considéré comme un « reboot » des 28 films tourné entre 1954 et 2004. Mais j'ai l'impression que les fans risquent d'être un poil déçus pour le résultat. En sortant de la salle, j'avais passé un bon moment, mais certains trucs m'avaient gêné et pour une fois ce n’était pas la 3D, car j'ai fini par complètement l'oublié (ce qui est plutôt positif). Avec un peu de recul... je me suis rendu compte que mise à part Godzilla, il n'y a pas grand-chose pour tenir le film. Et on est loin du Godzilla monstrueux de la précédente adaptation américaine.

Premièrement, le film semble cruellement manquer de cohérence. Sans gâcher l'histoire, la fin c'est un peu n'importe quoi. Le film est principalement centré sur les humaines qui n'ont pour dire aucun rôle dans le film. On se retrouve avec le cliché du héros militaire baladé dans un scénario où il a le second rôle. C'est limite paradoxale, surtout qu'on l'impression que cette américanisation dessert plus l'Amérique qu'autre chose donne l'impression que le pays diriger par une armée irrationnelle et stupide. L'autre truc, c'est le héros à plusieurs vies ou il est immortel. Pas pas possible d'avoir une chance pareil. Ça finit par être légèrement ridicule.

Je ne suis pas un fan des Gozilla, je voulais voir ce que ça pouvait donner. Donc j'aurais du mal à dire si ce film reprendre les idées des films d'origine. Pour moi, ça reste un film à regarder le cerveau débranché. Les combats de monstres ont sacrément de la gueule... comme un peu tout ce qui concerne les monstres dans ce film. On peut se consoler avec ça, en regrettant que les Américains ne sachent pas faire de scénario catastrophe... et que le doubleur français soit une brèle en japonais. Un type qui est resté plus de 15 ans au Japon qui parle aussi mal !!!


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