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Dernière session, quelques séries de plus. Pour le reste, j'ai pas le temps et pas assez de motivation pour rattraper mon retard.

Après un démarrage assez intéressant dans un univers complètement détruit, il faut justifier le fait qu'il y ait un peu d'action, et les héroïnes insensibles aux radiations révèlent peu à peu leur côté « esper » avec des ennemis de plus en plus redoutables, ce qui finit par faire disparaître ce que j'aimais dans le début de la série : son ambiance de monde abandonné avec quelques personnes qui y sont en perditions. Ça sera le cas tout au long des 13 épisodes, mais pour corser leurs tâches, on y retrouve d'autres groupes où vont créer des confrontations. Tokyo est finalement très animé... peut-être trop avec un groupe de filles au centre de l'histoire assez vite chiant à suivre. Enfin, surtout la pleureuse, rapidement insupportable, à qui on a donné des super pouvoirs pour qu’elles servent un peu à quelque chose.

La série est pas mal, au moins pour son environnement et son traitement d'une capitale abandonnée. Dommage que ça parte assez vite dans de la baston avec des machines géantes et des combats de super pouvoirs.

Deux saisons de plus et le rythme ne change toujours pas. Toujours des épisodes de 2 minutes avec le contenu d'un épisode de 24. Ça parle toujours aussi vite, avec des ellipses abusées et gags totalement idiots et ... quasiment pas de tennis. Il faut dire, il leur arrive tellement de choses, qu'elles n'ont pas le temps d'en faire. En tout cas, c'est une série où il est préférable ne pas se faire trop d'épisodes à la suite sous peine d'un bon mal de tête. Mine de rien, ce n’est pas facile à suivre à certains moments et ça demande pas mal de concentration, car vu le format, n'importe quoi peut avoir son importance. Ce n’est pas le genre de série qu'on peut regarder en mode radio.

Une androïde veut devenir une idol... C'est un peu n'importe quoi, et ça l'est du début à la fin. Les épisodes de 4 minutes permettent de faire de gag assez simples et parfois c'est à se demander si c'est encore trop long. Miss Monochrome n'a aucune personnalité, et c'est un peu le problème de la série. Je m'émoie rarement de ses réussites ou des échecs. En fait, tout est basé sur son parcours, et c'est un peu juste. Il y a tout de même quelques bonnes idées, mais pas assez pour en faire une série indispensable.

Un des ovnis de la saison, avec une histoire d'un monde très particulier qui a les propres règles qu'on veut bien lui donner. Bref, une vraie curiosité qui révèle un vrai charme dans sa fantaisie très colorée. L'histoire se passe dans Kyōto (鑑都 / capital des miroirs), calqué sur le vrai Kyōto (京都) du passé, qui ressemble à celui d'un monde virtuel créer de toute pièce où les protagonistes ont pus de possibilité que ceux qui semble être au-dessus. À côté de cela, l'histoire semble assez compliquée. Le début semble n'avoir ni queue ni tête, et peu à peu on comprend où cela nous mène. On peut dire que la famille au centre de cette histoire est vraiment particulière, avec une héroïne aux pouvoirs divins qui aime s'amuser...

Ça reste tout de même une série difficile à décrire. Surtout qu'une bonne partie semble juste là pour montrer Kyōto, ses personnages, son fonctionnement, pour ensuite tout péter. L'anime tV semble être là pour apporter un peu plus de substances au ONA qui ne semblaient aller nulle part. D'ailleurs, l'OVA (repris dans l'épisode 0) et les ONA se retrouvent intégralement repris dans l'anime quasi à l'identique. Je me demande si une histoire n'a pas été brodée autour... Du moins, c'est un peu l'impression que j'ai eue, la seconde partie de l'histoire qui ne se base pas dessus semble plus construite.

Pour conclure, c'est un grand bordel, mais très prenant à suivre. Les 11 épisodes nous donnent un aspect assez largue de l'univers, sans chercher à trop s'étendre en allant finalement assez vite trop au but sans donner l'impression de s'y presser. Une bonne série bien délirante comme j'aimerais en voir plus souvent (mais pas trop sinon ça serait rapidement l'overdose).

À la base, je ne suis pas super fan des anime CG (en image de synthèse), mais dans cette série ça passe assez bien même si les limites du moteur de rendu (MMD) se voient assez vite. Il faut dire que ça se limite à des discussions autour d'une table et de temps en temps quelques mises en scène extérieures. En clair, ça se base pas mal sur le texte et l'animation en est presque secondaire. D'ailleurs, les voix des personnages semblent parfois si naturel que c'est à se demander si l'animation n'a pas était complètement calé sur la voix des seiyū. Bref, ça fait très vivant et ça rend peut-être certains gags qui seraient assez moyens plutôt drôles. Le rire est communicatif, dit-on.

L'idée d'un club qui discute de comment revoir un concept de club avec des idées farfelues est pas trop mal. La mise en application l'est tout autant. J'ai trouvé assez marrant de voir les 18 clones pour les aides qui sont en fait des groupes de sextuplés de la même famille. La pauvre mère. Tous les autres personnages sont de purs figurants, et il est amusant de voir que les héroïnes le savent et en joue. Ça donne un côté « n'importe quoi » à la série que j'aime bien.