Actualité

Avis sur les séries : Galilei Donna ; IS 2 ; Yūshibu ; Freezing -First Chronicle- ; Outbreak Company ; Kyōkai no Kanata

Samedi 21 Décembre 2013

Je vais être relativement bref, car j'ai pas mal de retard, notamment à cause de l'article d'hier. Du coup, j'arrive à la fin beaucoup trop de série en même temps. Et sinon, je pense arrêter de mettre des notes en 2014.

86
Galilei Donna – 11 épisodes – Terminé
Genres : mystères, aventure.

L'histoire des trois sœurs m'a semblé assez intéressante de prime abord, cependant, on se rend assez vite compte que seule la plus jeune, Hozuki, à une grande importance et ça se versifie davantage sur la fin quand l'histoire prend une autre dimension. Ça peut s'expliquer parce que c'est une surdouée et qu'au final, elle est là clef de l'avancement du scénario quasiment systématiquement ce qui est bien dommage. De plus, il s'agit d'Italien et même si le chemin est truffé de référence, car elles sont en partie japonaises, cette dernière apparaît jusqu'à rendre assez indigeste ce que je pensais être une subtilité. Et pour finir, la chute ne m'a pas du tout convaincu... Mis à part ces gros défauts, c'est assez loin d'être une mauvaise série, si ce n'est que pour ce genre, si peu d'épisodes, ça casse l'aventure qui donne l'impression de se terminer quand elle commence.

80
IS <Infinite Stratos> 2 – 12 épisodes vus – Terminée
Genres : Science Fiction, comédie romantique, comédie scolaire, mecha-musume.

Ayant plutôt apprécié la première saison, j'espérais que la seconde soit au moins aussi bonne. Et avec du recul, j'ai l'impression qu'elle n'apporte rien. C'est à peine si elle fait avancer l'histoire. Il y a tellement de fan service que ça finit par être lourd. L'arrivée des deux autres filles n'arrange rien. J'étais à attendre qui se passe plus de combats alors ce n’est pas franchement ce que je préfère.
La fin donne aussi l'impression d'une suite, il faudra donc s'attendre à avoir un « 3 ». En espérant qu'il s'y passe des choses soit plus intéressantes, soit plus amusantes, sans avoir recourt systématiquement au service sans imagination pour cacher le manque flagrant de renouvellement.

78
Yūsha ni Narenakatta Ore wa Shibushibu Shūshoku wo Ketsui Shimashita. – 12 épisodes vus – Terminée
Genres : Comédie romantique, comédie au travail, tranche de vie, heroic fantasy.

Voilà typiquement le genre de série qui part avec une très bonne idée, mais celle-ci est tellement noyée dans les culottes et autres trucs du genre, en plus d'une héroïne au ras des pâquerettes, que ça finit par en être insupportable. Heureusement, le monde créer pour cette série n'est pas intéressant, dommage qu'il faille se taper le reste pour le découvrir.
Pour en revenir au monde, c'est une transposition d'un monde médiéval fantastique qui aurait évolué comme notre monde contemporain. Avec l’entraînement des héros, le combat contre le roi des démons, avec au mieux des konbini, super marché, etc. Ça c'est le truc qui m'a plu, avec en plus la fille du roi des démons déchu qui se retrouver à bosser chez les humains. Le problème c'est que la série tourne très vite au harem avec du service que je trouve plus que limite (surtout avec le vieux pervers). Bref, bien dommage....

65
Freezing -First Chronicle- – 12 épisodes vus – Terminée
Genres : Action, comédie romantique, science-fiction, fantaisie, ecchi.

La première saison n’était pas terrible, la seconde qui prend un autre axe est encore pire. D'ailleurs, tout ce qui tenait à peu près la série dans la première partie avec les combats contre les grandes entités à disparu pour d'autres problèmes plus internes au système qui amène à un scénario centré sur la compétition et pour moi, détournant totalement ce qui la tenait. Finalement, à part les tenues déchirées et une rébellion contre un frère dérangé, je n’ai pas retenu grand-chose. Je dirais que c'est aussi du fait que c'était presque impossible de regarder la série sans faire autre chose tellement c'est creux.

84
Outbreak Company – 12 épisodes vus – Terminée
Genres : comédie, fantaisie, otaku.

La série fait dans la fantaisie assez « mignonne », en se servant d'un otaku envoyer transmettre la culture d'Akiba dans un monde féérique découvert par l'armée. Outre le côté harem qui se dessine assez vite, et le fait que ça ne se prenne jamais vraiment au sérieux (certains épisodes sont abusés) avec des caricatures d'elfes et de nains en désaccord sur leurs goûts en matière de lecture otaku, ce qui frise le ridicule plus absolue... C'est encore plus affligeant quand c'est les vieux sages. (C'en est presque plus dérangeant que drôle.) La série arrive quand même à faire passer certains messages assez intéressants sur cette même culture (et la culture en général) même si je trouve que la manière de le faire est plus que discutable, car maladroite. Il est compliqué de critiquer certaines choses quand on s'en sert soi-même. Amusant, mais peut-être trop léger avec un héros pathétique qui, même quand il face au fait que quelque truc cloque, ne se rejet pas franchement en question. À voir, si l'on arrive à dépasser le cap du « moe ».

88
Kyōkai no Kanata – 12 épisodes vus – Terminée
Genres : Dark fantasy.

Un démarrage plutôt sympa et puis la série tombent un peu comme un soufflet, pour rebondir sur la fin. Ce qui fait chuter la série, c'est que malgré tout l'aspect sympa et très maîtriser autour des Yomu, les personnages sont trop caricaturale. La mère d'Akihito est le personnage extrême de la série. Elle est toujours dans ses délires, qui ne sont pas franchement drôles, et ça n'apporte alors rien du tout. De plus, tous les personnages principaux ont un trait de caractère qui ressemble à cela. Heureusement, une fois que l'on passe l'aspect « présentation » et qu'on sort de cet aspect plat finalement assez peu intéressant, un basculement fait rebondir la série en nous montrant qu'il nous manquait la moitié des clefs pour réellement comprendre le sens de l'histoire, plus sombre qu'elle ne donnait l'impression de l'être. De plus, la fin plutôt épique, en deux parties et que je trouve plutôt réussie. Les phases des combats et tout l'aspect magique de la série sont admirablement traités. Je pense que sans ça, je n'aurais peut-être pas autant apprécié le reste. KyoAni n'aura pas réussi à me porter aussi loin qu’avec l'univers de Munto.

Aucun commentaire

Écrivez le votre ci-dessous.

Écrire un commentaire