Lundi 7 Octobre 2013
Pour les fans des univers shintō, ぎんぎつね (Gingitsune) s'annonce pas trop mal. On retrouve l'ambiance d'un sanctuaire, mais avec une représentation intéressante du monde invisible. Le lieu de paix pour les kami sont loin du monde compliqué des humaines, avec leur ville pleine de mouvement.
Ici, on suit une jeune fille, SAEKI Makoto (冴木 まこと), qui à l'âge de cinq ans, après le décès de sa mère devient la 15e. Elle découvre lors des funérailles qu'elle peut voir le monde invisible sans vraiment le comprendre faisant la rencontre d'un grand renard argenté (gingitsune), Gintarō (銀太郎). Son père qui tient le sanctuaire ne le voit pas et ne peut que croire sa fille quand elle parle du kami du sanctuaire avec qui elle est amie depuis plus de 10 ans.
La série reste dans la tranche de vie assez simple, sans vraiment faire dans l'humour, mais plus dans l’émotion. Makoto vient en aide aux autres, avec son statut de miko, aidée des pouvoirs du dieu renard et de ses pouvoirs de divination. Visiblement, elle-même n'a aucun pouvoir si ce n'est celui de pouvoir communiquer avec l'invisible. Du moins, c'est ce qui semble montrer la scène où elle fait semblant de faire la prêtresse, alors que c'est Gintarō qui fait tout le boulot. Le premier épisode met en avant l'étendue des liens qui les relit.
Le début me plaît beaucoup. Le duo fonctionne assez bien avec un vieux renard qui en fait un peu à sa tête et qui se fait acheter avec des clémentines. De l'autre côté, Makoto qui semble un peu démunie dans son rôle, qui manque d'assurance, mais pas de détermination. De plus, visuellement l'ensemble est assez sympa, avec un character design assez simple, des décors relativement bien travaillés. Ce n’est pas ce qu'il se fait de mieux.
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Je continue avec のんのんびより (Non Non Biyori) qui fait dans la pure tranche de vie campagnarde. On suit quatre filles de primaire et du collège (les seules filles de l’école réunies dans une seule classe) à l’école, et surtout dans leur vie de tous les jours qui est dans un rythme particulièrement peu stressant. Connaissant le manga (paru en France), je trouve que l’anime prend un rythme qui fait un peu moins comique, quasi contemplatif, et finalement les surprises de la Tokyoïte me semblent moins fortes.
Le résultat est plutôt réussi, les décors sont assez sympa, un peu fouillés. Le character design est très proche du manga, mais l’ambiance y est légèrement différente pour différentes raisons, dont la mise en scène. Toutes les pensées de Hotaru (蛍) ne plus là, il n’y a que ses remarques. Du coup, on apprend les choses beaucoup lentement que dans le manga sur la situation, et c’est un poil moins marrant. Dans la version papier, on n’a pas non plus l’arrivée de Hotaru, mais juste ses sentiments après coup. Bref, la mise en situation est ici beaucoup plus posée.
Hotaru est une fille de cinquième année de primaire. À cause du travail de son père, elle se retrouve à la campagne et elle doit un peu prendre ses marques et apprendre à perdre certaines habitudes : personne ne ferme à clef, il n’y a pas de konbini, le bus passe toutes les deux heures (je remarque tout de même qu’il passe plus souvent que dans mon village à 4 km de la ville, c’est plus rapide d’y aller à pied), etc. Bref, ce qui était normal devient bizarre pour ceux qui sont ici. D’ailleurs, même son prénom n'est pas commun (il veut dire « luciole ») pour les filles d’ici. Avec ses trois nouvelles amies, elle apprend à vivre son enfance d’une façon totalement différente, avec d’autre contrainte, bien différente de celle de la grande ville, mais aussi raconter commence c’est à celles qui ne se sont jamais rendu à la capitale.
