Actualité

BLOOD-C The Last Dark

Samedi 9 Mars 2013

Je suis tellement occupé en ce moment que j'ai un peu arrêté de suivre les sorties, et ça risque fort de s'aggraver dans les semaines à venir, mais j'y reviendrais dans une prochaine actualité ou dans un édito (le truc que personne ne lit ^^).

劇場版『BLOOD-C The Last Dark』

Site anime : Officiel. Ik` Ilote : Anime.
Film :
― Idée : Production I.G/CLAMP
― Histoire & character design : CLAMP
Première diffusion : 02/06/2012 (cinéma / Japon - 110 min)
Première publication : 27/02/2013 (DVD/BD - 120 min)
Studios d’animation : Production I.G.

J'avais bien aimé le scénario de Clamp qui mélange leur style à celui de la sanglante série Blood. Je dois dire que je n'avais pas trop aimé les précédentes séries qui illustrent les aventures de Saya, peut-être trop longues. Celle-ci a tout de même la particularité d'avoir un scénario particulièrement tordu, mais peut-être pas tant que cela lorsqu'on a déjà vu/lu quelques-unes de leurs histoires.

En 2011, l'anime TV nous a laissés sur un « à suivre au cinéma » après une des pires scènes d'horreur que j'ai pu voir en animation. (À vomir...) Forcement, que j'avais qu'une hâte, voire la suite. Il aura fallu être un peu patient... ou l'oublier. Le film se passe après que Saya ait retrouvé sa vraie identité et qu'elle soit laissée dans un état pitoyable. Étant immortelle, une fois remise sur pied, son obsession est alors devenue de pourfendre le marionnettiste de l'immense mascarade dans laquelle elle avait plongé. Le film se centre principalement sur cela, tout en cherchant à faire quelque chose de différent, même très différent. Mais hélas, pas franchement pas aussi surprenant.

The Last Dark se passe à Tōkyō, donc dans un monde hyper-urbain, en total contraste avec l'anime, et l'informatique vient mettre son grain de sel dedans. Franchement, c'était pour moi l'élément qui a légèrement pourri le film, car on retrouve encore les gros clichés informatiques qui m'énerve, mais encore plus abusé que d'habitude. Le hacking sera une des clefs pour Saya pour retrouver sa « proie ». L'autre sera le combat avec les furukimono, qui donnent l'impression d'être bien moins mystérieux que dans l'anime et dont on sait à présent comment ils sont créés.

De très beaux combats, une réalisation superbe, mais avec un gros goût de jeux vidéo. Enfin surtout le « boss » de fin que l'on pourrait croire tout droit sortit d'un jeu. Heureusement, l'impression de mascarade persiste, sans vraiment pousser la chose très loin. Du coup, ça reste un film, visuellement très réussi (beaucoup plus que l'anime), un peu moins crade et gore que l'anime (en clair, toujours très sanguinolente) qui conclut ce chapitre de la vie d'immortelle de l'héroïne. Quelques nouveaux personnages, dont aucun n'a réussi à trouver un réel intérêt à mes yeux, mais je pense que le mode de diffusion joue pour pas mal pour ce genre de chose, ainsi que le fait que l'héroïne soit très distante avec quiconque. Des points qui changent totalement l'approche que l'on peut avoir avec les autres personnages.

Pour conclure, le film est pas mal, à voir si l'on a aimé l'anime, car il reste dans l'esprit Blood-C, mais ne réussit pas à mes yeux à rendre la conclusion aussi palpitante que ne l'a été la fin de la première partie. Les révélations permettent tout de même de réfléchir un peu plus sur ce qu'est Saya et le culte malsain et morbide que lui voue sa proie. Note : il y a aussi quelques trucs amusants en toute fin, que je ne peux pas évoquer sans gâcher tout le film.

Les images du film sont parfois très gore, il faut un compte avec la restriction d'accès réduite.
Ce contenu est réservé à un public averti. Par défaut, celui-ci n’est pas accessible. Connectez-vous si vous souhaitez outrepasser cette interdiction.

Aucun commentaire

Écrivez le votre ci-dessous.

Écrire un commentaire