[Jeu Vidéo] キャサリン - CATHERINE -

Dimanche 27 Février 2011

Hier, j'ai enfin reçu キャサリン - CATHERINE - de Atlus dans sa version PS3. L'éditeur est connu pour la série Megami Tensei (Persona). Ce jeu un peu bizarre qui se présentait à ce qui semblait être à un jeu de drague osé jusqu'à ce que l'on découvre le système de jeu en lui-même.
D'ailleurs, ce concept n'a pas séduit tout le monde, car il faut le dire, il mélange deux genres qui n'ont rien à voir : puzzle game et une partie histoire qui repose sur la discussion. Cela m'avait semblé intéressant, car plutôt original et parce qu'il aborde une esthétique et des thèmes peu courants dans le jeu vidéo au tour des relations amoureuses des trentenaires. Oui, pas de lycéennes ou étudiantes. :P

D'un côté, on a donc le côté histoire, celui qui fait avance le scénario mélangeant phases d'anime réalisés par STUDIO 4℃ que je connais seulement pour l'anime Mahō Shōjo Tai Alice. La réalisation est correcte, pour les quelques scènes que j'ai pu voir, mais le moteur cel-shading du jeu reste lui aussi assez convaincant, même s'il fait tout de même un peu plus raide.
On suit dans un environnement très américanisé, l'histoire de Vincent BROOKS (ヴィンセント・ブルックス), 32 ans, administrateur systèmes, qui sort avec Katherine MCBRIDE (キャサリン・マクブライド ) qui commence à lui parler de mariage et autres thèmes associés, ce qui commence à le faire angoisser. Et un soir, ivre, il tombe sur une fille avec qui il va finir sa nuit... Le seul problème c'est que chaque nuit c'est le trou noir, il ne se rappelle jamais comment s’est terminée la soirée... Comment il se retrouve presque toutes les nuits avec la sulfureuse Catherine (キャサリン). Ces nuits-là, ses rêves ne sont que cauchemars. À côté de cela, des morts mystérieuses se produisent et une rumeur se répand dans la ville comme quoi mourir dans ses rêves entraine la mort.

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Le jeu nous offre certaines possibilités lors des discussions. Des réponses sont proposées à différents moments, ce qui influe sur notre karma, en bien ou en mal. Et notre karma a une incidence sur les réponses que fournit Vincent lors de ses discussions avec Katherine ou encore celle qui s'est invitée dans sa vie Catherine. Je n'ai pas pu vérifier ce point. Le niveau de karma peut changer lors de discussions dans le monde réel, avec les connaissances ou personne dans le bar que Vincent fréquente, en répondant à des mails, et dans ses cauchemars, avec les moutons qui sont dans la même galère que vous ou lors de questions posées pour accéder aux niveaux suivants. D'ailleurs ces derniers qui ont toujours un rapport avec le thème du jeu : mariage, relations de couples, infidélités, etc. On a même le droit aux réponses statistiques données par les hommes et les femmes (japonais) par la suite. Tout cela demande tout de même une certaine maîtrise du japonais, pour répondre, mais surtout écrire les emails, même si ceux-ci ne sont qu'une succession de trois ou quatre phrases d'une liste de propositions.

Le gros du jeu se trouve dans les cauchemars de Vincent, qui se passe sous forme de puzzle où il faut déplacer des cubes pour réussir à gravir une tour de cubes. Graphiquement, c'est très loin d'être aussi bon que la partie histoire, mais peu importe, cela reste sympathique même si on pourrait avoir la même chose dans un jeu PSN à 5 €. D'ailleurs, ça aurait pu en être un si le jeu se limitait à cela. Pour l'instant, je ne suis qu'au 7e jour en mode easy, j'ai donc gravi une bonne partie des niveaux de ce mode. D'après ce que j'ai lu, car je n'ai pas encore testé, les niveaux sont différents dans les niveaux de difficulté supérieurs, mais déjà bien corsés en facile. Le jeu laisse peu de répit, il faut trouver vite la solution pour avancer, car la tour s'effondre doucement, mais certainement trop rapidement pour le joueur. Il y a différents types de pierre qui augmente les possibilités et les risques. Dans ses niveaux c'est : réussis ou meurs, car il n'y a pas de points de vie. Le nombre de continue est limité et conservé durant toute la partie, donc il est préférable de pas trop faire le con. On retrouve des coussins (des continus) assez facilement, mais plus on en a, mieux c'est, pour certains passages qui font travailler quelques neurones de plus.
Les cauchemars sont des grands stages divisés en plusieurs tours, avec des étapes intermédiaires où l'on retrouve certains moutons pleurant leurs sorts ou se donnant des astuces. La dernière étape de chaque stage est un niveau moins casse-tête, mais bien plus stressant, car vous être poursuivit par un boss qui incarne des démons ressemblants des Katherine démoniaques, des bébés géants monstres ou des formes repoussantes... (Il y en a un qui ressemble à un cul avec un visage). Bref, pour ces parties ils font bien s'accrocher, et ne pas avoir peur de recommencer vingt fois le même niveau.

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Pour ceux qui n'en auraient pas assez, il y a une borne d'arcade Rapunzel au Stray Sheep, le bar que fréquente Vincent, qui permet d'avoir des petits niveaux toujours sur le même principe et sans limites de temps qui sont eux de vrais casse-têtes pour trouver comment faire que le héros retrouver Rapunzel un peu plus haut. Il y a aussi le mode Babel que je n'ai pas encore testé.

Le jeu est pas trop mal, assez vite addictif même si c'est un peu répétitif. Le fait de vouloir connaître la suite donne envie de franchir ses niveaux prise-de-tête. Ça prend assez bien chez moi. Je pense que c'est le genre de jeu que l'on aime ou que l'on déteste. ^^'

Comme j'ai précommandé le jeu, j'ai eu le droit au « Sound Track & Art Book », qui est un boiteux DVD avec l'OST du jeu et mini livré qui n'a d'Artbook que le nom. Bon, je ne vais pas me plaindre pour un bonus que les autres n'auront pas, au même prix même si je trouve le coup du livret un peu abusé.