Saturday 9th July 2016
Entre les nouvelles sorties manga (trop nombreuse en ce début juillet), la SGDQ et les nouvelles séries (je pourrais aussi ajouter mon taf), je ne sais plus où donner de la tête. Seconde section de nouvelles séries :
Je commence avec NEW GAME!, une série qui nous plonge dans l'ambiance d'un petit studio de création de jeu vidéo à la japonaise. On est assez loin de l'ambiance de SHIROBAKO, c'est beaucoup plus décalé, même si ça se veut un poil « réaliste ». Par contre, j'aimerais beaucoup voir des boîtes qui se comportent comme ce studio en France.
On suit l'arrivée de la jeune Aoba qui vient tout juste de sortie du lycée et qui se présente au studio qui l’a accepté. On va suivre sa première journée : présentation avec ses collègues, le fonctionnement général, et un livre pour qu'elle se forme sur un logiciel de modélisation 3D. En clair, elle arrive sans aucune formation autre que son amour pour les jeux vidéos et sa détermination. La particularité de studio est qu'il n'y a que des femmes, toutes un peu particulières... Aoba avec ses aires de collégienne ne fait pas exception.
Le début manque tout de même un peu de dynamisme malgré une bonne réalisation. Il y a quelques gags marrants, mais pour l'instant rien que j'ai ne m’a fait mourir de rire. C'est mignonnet, bien réalisé, mais j'espère que la suite sera un peu plus palpitante... même si les métiers de l'informatique ne sont pas les plus simples à rendre passionnant pour l'œil extérieur... Souvent trop de jargon incompréhensible pour ceux qui ne sont pas du métier. Mais en voulant être trop généraliste, on passe aussi à côté de beaucoup de choses. À voir comment la série va s'en sortir.
Voir toutes les images... (Total 313)
Voilà une série trop kawaii : 甘々と稲妻 (Amaama to Inazuma). L'histoire d'un homme seule avec sa petite fille qui se rend compte que la cuisine c'est primordial dans la vie.
La série est avant tout une tranche de vie très mignonne entre un prof, une lycéenne et une petite fille qui se retrouvent autour de chose simple, un repas maison. Cuisiner avec amour cela ne peut que le rendre meilleur, et il est encore quand on est plusieurs à le partager. Ce qui rend la série intéressante, c'est quand Kōhei se rend compte qu'il doit à sa fille bien plus que des plats préparés qui sont parfois discutables au niveau gustatif, mais quand la lycéenne qui adore les repas de sa mère découvre un peu par contrainte le plaisir de cuisiner soit même.
Du début attendrissant avec une petite Tsumugi qui est le moteur d'une relation culinaire assez excitante. Je veux en voir plus maintenant.
Voir toutes les images... (Total 285)
Après la déception de la saison 2, j'essaie tout de même Fate/kaleid liner プリズマ☆イリヤ ドライ!! (Fate/kaleid liner Prisma☆Illya 3rei!!) qui ne démarre pas trop mal.
En fait, après un début qui m'a fait craindre le pire, mais après un combat bien sympa contre de nouveaux adversaires puissants, Illya découvre le monde de Miyu, sans pouvoir, seule. Ça donne un peu l'impression de remettre la série à plat. Et pour l'instant, les ennemies donnent l'impression d'être largement, mais vraiment largement au-dessus d'Illya, en plus d'être complètement tarées.
La réalisation reste toujours à un bon niveau, comme les saisons précédentes. Le seul point faible de la série reste le côté fan service, toujours un peu présent, et ses personnages parfois complètement débiles. C'était d'ailleurs le problème de la saison 2.
Tout ce que j'attends, c'est que cela soit une vraie suite à la première saison qui avait réussi à rendre Illya intrigante avec une puissance démesurée et incontrôlée qui a complètement disparu après la suite.
Voir toutes les images... (Total 308)
この美術部には問題がある! (Kono Bijutsubu ni wa Mondai ga Aru!) ou plus simplement Konobi est une série bien marrante avec un plan qui m'est resté tout au long de l'épisode dans la tête. Une histoire bourrée de gags bien débiles avec dans un club d'art qui n'est porté que par un seul de ses membres.
L'histoire tourne donc autour d'un club d'art, dont la seule membre à prendre au sérieux cela est Mizuki. La récente venue d'un nouveau membre n'a rien arrangé. C'est un otaku de première pour qui l'art est de dessiner son harem (d'otaku) au grand désespoir de Mizuki. Le chef de club n'est là que pour dormir et leur prof tuteur n'a de tuteur que le titre. Il y a semble-t-il d'autres membres, dont un que l'on peut apercevoir dans l'épisode (c'est à la limite de l’« où est Charlie ? »).
Dans l'ensemble, j'ai trouvé ça très drôle avec des gags bien absurdes. Après on y retrouve un otaku et le service qui va avec, mais le côté complètement décalé du personnage rend ses scènes un peu bizarres. L'héroïne toujours a essayé de le remettre « dans le droit chemin » et un peu perdu dans ses sentiments, du moins ce qu'elle pense l'être, se trouve à faire n'importe quoi. Le mélange donne un club totalement absurde, et je n'en demandais pas moins. Je pense que la suite va me plaire (surtout s'il se passe ce que j'ai aperçu dans les extraits de lecture du manga).
Voir toutes les images... (Total 267)
Je pense que les fans d'ARIA, comme moi, seront ravis de voir あまんちゅ! (Amanchu!), qui en reprend l'ambiance. J'avais un peu d'appréhension, car j'adore le manga.
Le premier épisode reprend une grande partie de ce qui se passe dans le manga, mais pas tout (dommage). Pikari, une excentrique de première qui croque la vie à pleines dents, y est beaucoup moins présente qu'elle n'est dans la version papier sur cette première partie. Mais cela est compensé par une ambiance musicale très réussie, avec un côté italien qui donne l'impression de faire écho à ARIA. Il y a aussi quelques scènes qui donnent l'impression de faux raccord, mais dans l'ensemble, j'ai adoré. Pikari est son côté fonceuse et la timorée Teko forme un duo improbable que j'apprécie de voir s'animer. En plus, tout ce qui a trait à la mer est magnifique.
Pour rappel, la série est une initiation à la plongée sous-marine, avec une ambiance féérique créée par la magie de l'imagination, qui réussit à rendre beau ce que tout le monde trouve banale ou ne regarde plus. Vivement la suite.