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Premières impressions : Shōnen Maid, Anne Happy♪ & Sansha San'yō

Friday 6th May 2016

Reposé et maintenant que cela va un peu mieux, je reprends avec des comédies un peu mignonnes qui ont chacune leur style.

少年メイド (Shōnen Maid) est le genre de série à regarder sans trop se poser de question. Dans l'ensemble, il ne se passe rien de très important, on découvre surtout l'histoire de personnages au fil des évènements, mais il n'y a pas vraiment de fil si ce n'est la vie de tout le jour, même si le cadre est totalement improbable. Je ne peux pas dire que la série soit une réussite pour les gags, ils ne sont même pas l'enjeu, même si certaines situations quelque peu étranges ou certains quiproquos donnent parfois à sourire.

La série narre la nouvelle vie de Chihiro, un jeune garçon qui a vécu dans la misère avec une mère aimante, mais quelque particulière (pour ne pas dire irresponsable) qui l'a quittée en lui laissant comme consigne qu'il faut travailler pour manger. On apprend assez vite que sa mère avait choisi ce mode de vie, sa famille n'étant vraiment pas au dépourvu. Un style de vie misérable que le jeune garçon a assimilé et une fois se retrouvant chez son oncle, un homme fortuné irresponsable... comme sa mère, il a du mal à faire la transition. Il a encore plus de mal en découvrant que son oncle est un gros sale et que chez lui rien n'est rangé. Oui, sa mère a fait de son fils un garçon responsable... limite un peu trop pour son âge, car elle s'est bien trop vite reposée sur lui. De fait, Chihiro aime l'ordre, la propreté... un vrai homme de maison. Découvrant cela, pour s'amuser, l'oncle lui propose de travail et lui offre une tenue de soubrette pour en faire l'homme de ménage. Par la force des choses, n'ayant pour chez lui que chez son oncle, il finit par accepter. Il faut noter que la tenue honteuse est directement liée à la profession de ce dernier (enfin... ses hobbies qui en découlent).

Dans l'ensemble, j'aime bien même si manque parfois un peu d'humour et porte un peu trop sur les bons sentiments. Après 4 épisodes, je trouve que l'ambiance se tient, il est donc fort probable que j'arrive au bout. En plus, Chihiro, avec sa tenue de soubrette, a quelque chose qui le rend attachant (même si j'avoue que j'ai trouvé ça fait bizarre au début).

Pour finir, je me demande si ce shōnen ne vise pas les filles, surtout quand je vois le générique de fin centré sur une sorte de boy's band.

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Hmmn, あんハピ♪ (Anne Happy♪) est le genre de série qui part dans des délires de tout genre, et la classer dans la tranche de vie m'a semblé être un peu abscons. C'est vraiment une série à gag centré sur un groupe de filles avec de la SF, du yuri, des délires... mais surtout un groupe totalement caricatural.

Pour faire simple, on suit Hibari (je prends leur surnom), une fille qui arrivé au lycée rencontre de Hanako, la fille qui a le moins de chance au monde (rien que sa date de naissance : le 31 décembre, le jour où personne n’ira lui fêter à cause des préparatifs de fêtes de fin d'année au Japon). Hanako aura toujours le pire tirage, mais le prend bien. Elles font rapidement former un groupe avec une autre malchanceuse : Botan, une fille très faible de constitution... qui a un problème proche des os de verre. En fait, il n'y a pas un jour où elle aura plusieurs problèmes physiques, souvent pour un rien. Heureusement, elle s'en remet dans l'ensemble assez vite (sinon elle serait constamment à l'hôpital et ça serait moins drôle). On pourrait rajouter deux filles, qui font partir du groupe sans l'être : Hibiki, qui a un sens de l'orientation déplorable, et Ren, qui attire toute forme de vie (enfin surtout les petits animaux comme les chiens et les chats). Mais alors, qu'elle est le problème de Hibari... il est tellement spécial, que je ne préfère ne rien en dire, mais cela concerne l'amour.

Ce qui en fait une série un peu bizarre, c'est que les gags ressemblent à un ceux d'un Softenni, où des évènements surréalité apparaissent comme la classe qui s'organise dans un sous-sol à -400 mètres pour jouer à un jeu de société-labyrinthe géant. Là on est dans de la science-fiction qui se termine en queue de poisson. Ce qui rend la série pas trop mal, ça reste la personnalité de chacun, si vous n'accrochez pas, je pense que 5 minutes vous suffiront pour savoir s'il faut poursuivre ou non. Tout repose sur leurs malheurs mis en scène, mais il ne faut pas se leurrer, ce n’est jamais trop méchant. Le tout pour arriver à des résultats peut-être un peu trop mignonnets. Cependant, parfois, je trouve cela savoureux de les voir heureuses dans leur petit monde malgré tout ce qui leur arrive.

Pour être franc, au deuxième épisode j'ai pensé arrêter, mais j'avais envie de voir jusqu'où Hibari vivrait son délire amoureux et dans un sens pour l'instant je ne suis pas trop déçu (note : l'opening est assez bien représentatif de ce que c'est). Je suis au cinquième et je pense continue sur ma lancée.

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三者三葉 (Sansha San'yō) est encore une série autour d'un groupe de trois filles, qui ont comme le sous-entend le titre trois caractères bien différents, et pour l'un, c'est avéré. Dans l'ensemble, on est assez loin du groupe renfermé surtout lui-même où personne d'autre ne semble exister et rien que cela change pas mal ce qu'il peut s'y passer, le groupe est bien moins centré sur lui-même.

Pour ce qui est de l'héroïne, Yōko, c'est une ex-bourgeoise tsundere qui a gardé ses façons de parler tout en vivant assez misérablement. D'ailleurs, j'adorais comment les filles l'ont accueilli « incroyable, une vraie demoiselle ! »... qui mange des croutes de mie de pain (un repas à moins d'un 1 €). Pour les autres, Teru, est une chef de classe qui sous ses airs de gentille fille est une petite démone manipulatrice (attention, les anges sont parfois plus terrifiants dans cette série) et une Furaba, une fille active qui passe sont temps à bouffer.

Ce qui est sympa, c'est qu'il a d'autres personnages comme la rivale de Teru ou les personnages de l'ancienne vie riche de Yōko, qui viennent s'immiscer dans la vie déjà pas banale du petit groupe et dans l'ensemble, c'est tellement caricatural que c'en est marrant. Je dis cela parce qu'il faut voir que la fonction de chaque personnage est parfois exagérée à l'extrême, à en être ridicule. Heureusement, ça se tient.

Je suis actuellement au quatrième épisode et je ne pensais pas que la série serait aussi prenante. À chaque personnage, je me demande ce que l'auteur va encore nous sortir. En plus, malgré le côté très caricatural, les personnages principaux sont plutôt bien écrits, ce qui les rend pas toujours très prévisibles en sortant un peu de leur stéréotype. Je pense au passage qu'il s'agit d'une assez bonne adaptation d'un 4 koma manga, un format, parfois narratif, basé sur une suite de gags. Ça me fait un peu penser à Mikakunin de Shinkōkei qui est un peu dans le même genre (lui aussi un 4 koma manga).

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