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となりの怪物くん (Tonari no Kaibutsu-kun) fait un sacré démarrage dans le genre shōjo un peu déjanté avec une héroïne qui en voit de toutes les couleurs avec l'animal non dressé qui va tomber amoureux d'elle. Pour une fois, je trouve le personnage masculin plus original que d'habitude, à la fois incroyablement simplet, une brute épaisse qui agit avant de réfléchir, mais se révélant être le pire adversaire de l'héroïne dans un domaine où elle ne s'y attendait pas. Bref, déjà un crétin qui distribue des pains à tout va, ça fait un peu étrange dans un shōjo.

L'héroïne est donc une lycéenne qui ne pense qu'à réviser, réviser, réviser, pour être la première. Elle est tellement dans sa bulle qu'elle en a perdu ses émotions depuis longtemps, devenu totalement impassible à beaucoup de choses, mais pas pour tout : pas folle non plus. C'est d'ailleurs ce duo totalement incongru qui donne une touche bien marrante à la série.

Le style de la série fait un peu shōjo sans trop d'être avec un côté graphique qui passe plutôt bien. L'héroïne me fait un peu penser à Maka de Soul Eater... C'est un peu le même genre de personnage en même temps. Après pour le reste on retrouve les mecs avec style assez classique. Bref, un character design pas super original, mais qui colle assez bien à l'ambiance un peu violente de celle-ci. L'ambiance musicale est, elle, assez réussie avec certains thèmes très beaux.

MIZUTANI Shizuku (水谷 雫), est en première année, et n'a jamais vu son voisin de classe : YOSHIDA Haru (吉田春). Un jour, la prof lui demande d'apporter à ce dernier des photocopies. Elle s’exécute et se rend chez lui et découvre une brute d'une stupidité sans borne. Il s'enfuit en la voyant. Elle laisse les documents et part. Mais elle se fait kidnapper peu après par Haru qui l'agresse. Mais elle n'est pas venue pour cela, alors il la prend pour une amie. Pas elle.
Mission accomplie, du coup sa prof espère qu'elle puisse le faire venir. Refusé.
Elle pensait ne pas le revoir et n'en a pas envie. Hélas, c'est lui qui vient, l'attraper pour lui montrer quelque chose : un chien. Elle n'a aucune affinité avec les animaux. Ensuite, elle va rapidement découvrir les « amis » de Haru qui se servent de son idiotie ce qu'elle ne manque pas de constater. En tout cas, Haru se demande si l'école est amusante, il aimerait bien y aller, mais il a peur, car tout le monde a peur de lui. (Un peu normal)
Le jour suivant, elle passe chez Haru juste pour laisser un message et se voir offrir une partie de frappe de balle de baseball. Dans la pièce d'à côté, elle entend les prétendus amis de Haru se moquer de ce dernier et va leur parler avec la peur au ventre. Haru qui était là sauve de ses types qui se servent de lui.
Il la ramène chez lui, et sur le trajet Haru pleure de joie. Elle le prend dans ses bras et ce dernier pense alors être tombé amoureux d'elle. Elle lui déclare sa flamme, elle pense que c'est juste de l'amitié. Il insiste tout de même.
Le jour suivant, il se rend au lycée à son plus grand malheur. Un mois après, il reste le toutou mal dressé de Shizuku, la mettant dans des situations pas possibles. Elle a du mal à trouver du temps pour réviser à l'avoir tout le temps sur le dos. La prof qui a peur de lui passer un livre pour bien se comporter avec les filles... Il va un peu le prendre à la lettre.
Puis un soir, alors qu'il la lourde pour aller manger quelque part avec lui, elle se souvient de la cérémonie de rentrée où elle n'était pas à la présider, car elle n'était pas la meilleure. Il y avait quelqu'un qui avait eu de meilleurs résultats qu'elle à l'examen d'entrée. Un type qui n'est même pas venu : Haru. Elle se rend compte que l'idiot est son adversaire. Le surdoué imbécile ne va pas apprécier cela. Puis elle se fait kidnapper par des senpai, ce qui l'apprend alors qu'elle n’était vraiment pas en danger. Fout de rage, il se court leur mettre une raclé sans l'écouter et la frappant violemment au visage par inadvertance. À partir de là, elle ne veut plus le voir et se concentre sur ses révisions. Haru ne se rend alors plus au lycée et elle réussit avec brio à monter sur la première marche... mais ça ne lui fait pas plaisir.
Elle se rend alors le voir pour lui annonce qu'elle est la première et lui dit ne pas le détester. Il la remercie de l'avoir sauvé. Il se montre alors un peu plus calme quand elle révise, car c'est important pour elle. Elle accepte alors son invitation à manger et sur le chemin. Voyant qu'elle a l'air plus heureuse, il se lance et l'embrasse. En fait, il le fait parce c'est marqué dans le livre... mais ça ne lui fait rien. Par contre, elle c'est tout l'inverse.

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Encore un shōjo, mais avec une histoire de kami. Sur certains points 神様はじめました (Kami-sama Hajimemashita) me laisse perplexe. À la fin de l'opening, je me suis dit « ça va être à chier ! » Puis finalement pas tant que ça, c'est plus les génériques que le sont que la série en elle-même. En tout cas, c'est bien le genre de shōjo qui cherche à en faire trop sans vraiment réussir à en faire des gags qui fonctionnent aussi bien que sur le papier. D'ailleurs il y a certains points qui me font penser à Fruits Basket dans la narration, mais le rythme n'est pas aussi bon... Peut-être l'ambiance musicale.

Bref, beaucoup d'exagération pour montrer dans quelles histoires incongrues se retrouve plongée l’héroïne. Malheureusement, je trouve que cela ne fonctionne pas très bien, il y a quelque chose dans l'ambiance qui passe assez mal et qui fait penser que ce qui devrait être drôle devient un peu lourd. Ça part assez vite dans la surenchère et il faut dire que dès qu'il y a des ayakashi, des kami ou yōkai, on peut se permettre un peu n'importe quoi.

En tout cas, une chose est certaine, c'est du pur shōjo. Les tronches les kami sont des ikemen qui colle parfaitement au style. Et encore plus celui qu'elle va obliger à devenir son familier. On retrouve aussi le caractère de fonceuses des héroïnes de ce genre de série, toujours à deux cents pour cent se trouvant toujours dans des situations improbables réussissant toujours à s'en sortir par n'importe quel moyen. Et j'ai un peu peur que le délire fonctionne encore moins par la suite, même si je trouve l'idée de départ pas trop mal, même si un peu classique. La fille délaissée de ses parents (son père), à la rue, qui atterrit dans un temple shintō délabré qui habite des créatures du monde divin et en devient le kami. J'espère que la suite saura relever l'intérêt... Pas comme Inu×Boku.

Note : Pas de résumé d'épisode, le résumé précédemment écrit correspond quasiment intégralement au premier épisode.

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