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Je dois dire que P.A Works réussit encore une fois à faire une série qui m'a plu. Il faut dire qu'ils sont restés dans le même esprit que leur précédente série Hana-saku Iroha. On retrouve donc leur patte, mais l'histoire est bien différente. En quelques mots, des décors chiadés, des personnages bien travaillés, mais également la plupart de ceux qui les entourent. Cela crée un univers vraiment cohérent. On se retrouve donc avec une héroïne qui va devoir faire évoluer son environnement pour accéder à son objectif, ce faisant permettent à ses amis les plus proches d'en faire autant. Bref, une sorte de cercle vertueux qui sera complexe à mettre en place avec de nombreuses embauches : ceux qui ne pensent pas comme elle, les actes manqués, les événements externes, etc. Beaucoup de choses semblent vouloir mettre à mal sa façon de penser le chant qui est vu de façon marginale dans une école très stricte sur la musique. Bref, s'amuser et chanter semble incompatible... étrange.

Le chant, mais pas seulement ! Le club qu'elle va réussir à créer est composé des membres qui ont chacun une passion qui va quelque peu envahir ce club : équitation, badminton et sentai vont s'inviter dans l'histoire et prendre une part plus ou moins importante dans celle-ci. D'ailleurs plus que le chant, TARI TARI présente un groupe de lycéens qui se cherchent, avec un conflit entre leur rêve, leurs parents ou même la réalité parfois cruelle. Un ensemble qui fait que la série réussit assez bien à jongler avec un ensemble de thèmes de façon relativement bien mise en scène, mais peut-être un peu vite expédiés pour certains. Les 13 épisodes paraissent relativement courts alors qu'il semble y avoir plus à dire que pour Hana-saku Iroha deux fois plus long.

TARI TARI est une série plaisante, non pas parce qu'elle se centre sur le chant, mais plus pour son côté drama. Après il faut apprécier le traitement de P.A Works qui ne charge pas à faire une histoire dure, ce qui la rend à la fois un peu banale, mais très bien mise en scène. Bref, une tranche de vie dans la vie de lycéen à la poursuite de leurs rêves.

Élements

Ecchi		Romantique		Action/Combat
Mystère		Humour/Délire		Ambiance
Technologie		Réflexion		Magie/pouvoirs

Qualité

Dessin/Animation		OP/ED		Musique
Histoire		Fin		Seiyū

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Suite et fin pour le trio féminin de Rinne no Lagrange. Une série qui mélange une touche de mecha et de fantaisie comme on en trouve assez régulièrement. Ici, cela ne se prend pas trop au sérieux, chacune des héroïnes semble plus incarner un côté moe avec un caractère un peu trop marqué. Madoka, l'héroïne, avec une morale quasi inébranlable se retrouve dans un conflit intergalactique qui va finalement bien plus loin que celle qu'elle aurait pu imaginer sans vraiment se soucier du statut des personnes qui vont se trouver sur sa route.

Bien sûr, les conflits vont mettre à mal l'amitié des trois héroïnes qui vont devoir aller au-delà de leur origine pour sauver leurs mondes. Leur amitié doit être plus forte que tout, leur morale à toute épreuve, car leur état d'esprit influe directement dans leur relation avec leur machine avec une interface de connexion qui a quelque chose de magique. Les Vox sont des machines qui sortent de l'entendement, ils ont quelques choses de légendaire qui leur permet un peu n'importe quoi (ça peut faire penser à Eureka Seven).

Tout n'est pas rose dans cette série. Il a y pas mal de point qui ressemble plus à du fan service qu'autre chose. On retrouve certains passages qui ont quelques choses qui me semblent inutiles, futiles, ridicules, mais qui ne m'ont pas spécialement gêné, car ils correspondent à l'ambiance pas très sérieuse qui y regèle. Bon, j'avoue également que le fondement même sur lequel repose l'histoire a aussi quelque chose abscons, une histoire qui s'achève comme ça après 20 000 ans c'est un peu n'importe quoi. C'est un peu ce qui donne une touche d'humour à une histoire pas franchement sérieuse. D'ailleurs, ça se retrouve jusque dans les titres d'épisodes où le nom du lieu où se passage l'histoire est omniprésent alors qu'il s'agit juste d'une petite ville côtière. D'ailleurs, l'OVA a poussé le délire assez loin en faisant même de la ville un haut lieu touristique intergalactique dupliqué à l'autre bout de la galaxie. C'est un peu comme si on reproduisait Venise sur mars. Bref, un lieu qui devient mythique alors qu'il est banal, mais où des évènements importants s'y sont produits.

Rinne no Lagrange n'est pas pour moi une série de mecha, d'ailleurs il assez peu d'épisode où ils entre en scène et la baston n'est pas au cœur de l'histoire. D'ailleurs, les conflits ne se résolvent presque jamais avec des coups. De plus, c'est le côté magique et son esthétique qui m'ont plus, tout comme son manque de sérieux.

Élements

Yuri		Romantique		Action/Combat
Mystère		Humour/Délire		Ambiance
Technologie		Réflexion		Magie/pouvoirs

Qualité

Dessin/Animation		OP/ED		Musique
Histoire		Fin		Seiyū

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