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Présentation : Gyo (OVA) ☆ Nekogami Yaoyorozu OVA

Thursday 22th March 2012

ギョ

Rōmaji : Gyo
Genre : S.-F., horreur, monstres, apocalyptique.
Site Anime : Anime Bunko.
Manga : ITŌ Junji (伊藤 潤二) ♂
― Japon : 2 tomes (2002)
― France : 2 tomes (2006)
Première projection : 29/10/2011 (cinéma)
Premières publications : 15/02/2012 (DVD/BD - 70 minutes)
Studios d’animation : ufotable.

Ça fait un petit moment que cet OVA est sorti, adaptation d'un manga horrifique sortie il y a 10 ans au Japon. Je viens de tomber dessus par hasard. L'OVA, long comme un film, est de très bonne facture relatant une aventure vraiment glauque avec des personnages tétanisés quelque peu énervant devant le spectacle de mort qui s'offre à leurs yeux. Je n'ai pas eu l'occasion de lire le manga, et franchement ce film ne m'en donne vraiment pas envie... J'ai déjà bien assez été écœuré par ce film, je ne vais pas en rajouter une couche. En même temps, la collection « Frissons » de Tonkam fait partie de celle que je préfère éviter.

Comme je le disais, même si c'est un OVA répugnant, dans le sens premier du terme, car les créatures monstrueuses de ce film sont tout droit sortir de l'esprit créatif et malade de Junji. (Pour sortir un truc pareil, il faut en vouloir.) D'ailleurs, c'est un des points très réussis de ce film, ses monstres semi-mécaniques déferlant en masse pour mettre le monde à feu et à sang. L'intégration 3D est très réussie et le mélange parfaitement avec des décors de très bonnes factures. Et le côté très réaliste ne fait que rendre la chose plus écœurante. Mais l'animation n'est pas en reste, surtout qu'il y a pas mal d'action. Le gaz qui infecte l'atmosphère qui se fait de plus en plus danse au fur et à mesure que le film ne fait qu'ajouter à une impression de putréfaction et de mort visible.

Un OVA intéressant, mais un récit quelque peu énervant. Il y a comme une certaine fatalité, comme si rien n'y personne ne pouvait arrêter cette horreur, et l'héroïne semble subir ce qu'il lui arrive sans arriver à se résoudre à se sauver malgré une réalité édifiante qui laisse peu de place au sentimentalisme. Bref, un mélange d'amour et de pure folie qui aurait dû en faire une victime du carnage... Et c'est d'ailleurs ce qui m'a un peu agacé, elle semble danser avec la mort pendant la moitié du film sans jamais se faire emporter, comme si elle avait une chance insolente que personne d'autre n'avait. C'est un peu le type de reproche que je pourrais faire à beaucoup de films-catastrophes.

Résumé des 20 premières minutes :
Kaori (華織), YOSHIYAMA (芳山) et Erika (エリカ) se retrouvent dans une maison secondaire d'Okinawa pour fêter leur fin d'études universitaires. Mais à leur arriver dans la maison, une odeur nauséabonde plane dans la maison. Pire une créature étrange se promène à toute vitesse. Terrifiées, elles lui font la chasse et la tuent. Il s'agit d'un poisson avec des quatre pattes d'araignées. Kaori le met dans un sac et le jette à la poubelle... Étrangement le sac se gonfle et s'envole.
Le jour suivant, Erika fait venir les deux types qu'elle avait rencontrés en arrivant. Elle se rend avec eux avec eux dans sa chambre pour s'amuser (enfin, on se comprend). Malheureusement, à peine la partie de plaisir commence qu'un requin sur pattes les attaque. Les deux garçons prennent leur jambe à leur cou, la laissant à la merci du squale. Les filles réussissent à s'en sauver et découvrent qu'il y a des dizaines de milliers de poissons qui pullulent dans la rue. Erika garde une blessure de l'attaque. Puis comme le montre la télé, les poissons marcheurs sont partout sur l'île et une odeur répugnante se dégage de ces poissons. Après un appel inquiétant pour son fiancé Tatashi (忠), Kaori décide rentrer à Tokyo, laissant ses deux amis sur place. Yoshiyama se sent abandonné alors que Erika prend du bon temps avec les deux garçons. Dans l'avion, Kaori fait la rencontre d'une photographe, SHIRAKAWA Tsuyoshi (白河剛) qui s'informe sur le net. En arrivant à la capitale, ils découvrent qu'elle est également envahie par les poissons et l'atterrissage se fait au milieu des poissons qui le rendent catastrophique.
De son côté, pour Erika l'enfer commence...

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猫神やおよろず (Nekogami Yaoyorozu) a le droit à 13e épisode, un OVA sorti sur un 7e disque de la série. Il est seul avec un bonus vidéo... et je trouve que ça fait un peu léger. Surtout que c'est pas un épisode mémorable, sauf peut-être pour son gros côté fan service : on peut voir Yuzu en petit tenu à cause de la partie de yakyūken contre une fille fantôme tricheuse et les délires de Gonta. Pour le reste, ça reste presque aussi insipide que les épisodes présentent. Bref, mignon, mais sans plus qui tombe avec l'arrivée du printemps.

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