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Bilan : Cross Ange ; Nanatsu no Taizai ; Junketsu no Maria ; Yoru no Yatterman ; Tantei Kageki Milky Holmes TD

Dimanche 29 Mars 2015

Je ne m'attarde sur les séries finies que j'ai bien aimé :


Cross Ange: Tenshi to Ryū no Rondo – 25 épisodes vus – Terminée
Genres : mecha, combat, chan, aventure, yuri, fan service, monde parallèle, fantastique.

Il est assez rare que je vienne à bout d'une série à base de mecha, mais franchement, c'est loin d'être l'intérêt principal de l'histoire qui n'a pas cessé de me surprendre jusqu'à la fin. J'aime bien ce genre d'histoire où au fur et à mesure on se rend compte qu'avec le spectre de ce qu'on sait, on se fourvoie complètement sur le rôle de chaque partie.

La série commence dans un monde parfait où tout le monde a des pouvoirs nommés Mana qui leur permettent d'avoir une vie sans soucis. On suit la princesse, Angélique (Ange), qui va sur ses 16 ans, parfaitement formaté dans son monde parfait où ceux qui n'ont pas de pouvoir ne sont pas considérer comme des humains... Cruel pour une mère de se voir retirer son enfant considérer comme un monstre. Enfer que va subir Angélique, qui va perdre son Mana et bien plus. Envoyée là sur l'île des sans-pouvoirs nommés Norma, une nouvelle vie loin du bonheur qu'elle connaissait commence où pour gagner de quoi manger il faut combattre des dragons avec ses mechas. Elle ne rêve alors que d'une chose, s'enfuir et retrouver son monde...

Bon, c'est juste le début avant de se rendre compte que l'ennemi du début et n'est peut-être pas du tout ce que l'on croit et je trouve que c'est plutôt bien aminé, avec un côté pervers assez bien mis en scène. Quand je dis pervers, c'est la perverse du monde pour le rendre à l'image qu'on en veut même si ça signifie réaliser les pires choses qui soient pour arriver à ses fins. Peut-être une vision de notre monde, de l'homme dans toute sa folie. Par contre, il faut voir que l'histoire n'y va pas de main morte autant sur le massacre que sur les scènes érotiques lesbienne, car il n'y a que des filles sur l'île où est envoyé dans l'héroïne.

Pour ce qui est de la réalisation, je note une OST sublime de SHIKATA Akiko (志方あきこ)... Je suis fan de ce qu'elle fait depuis que j'ai entendu ce qu'elle a fait sur Ar tonelico. De plus, comme dans Macross F, une autre série de mecha, le chan à tout son importance, et je trouve que c'est plutôt bien mis en place dans les scènes de combats. La seiyū d'Ange chante quand même sacrement bien, ça donne une sacrée envergure à certaines scènes. Pour ce qui est de l'animation, dans l'ensemble c'est bien foutu, l'incrustation 3D des robots et leur transformation est bien réalisé, assez classe, même si ce n’est pas franchement ce qui me plaît le plus dans la série.

Pour conclure, la série m'a surpris sur bien des points avec une réalisation plus que correcte et une mise en scène dans l'ensemble assez sympa, même si certains passages sont plus que bizarres. Ce n'est pas parfait, mais pour le genre c'est déjà surprenant que j'en sois arrivé à la conclusion en attendant chaque semaine le nouvel épisode.


Nanatsu no Taizai – 24 épisodes vus – Terminée
Genres : combat, action, fantaisie, aventure.

En général, je ne suis pas ce genre de série parce que trop d'épisodes et je finis très vite par me lasser, notamment à cause d’épisodes bouche trou pour faire du remplissage. Les manga ne suivent pas le rythme frénétique des sortie hebdomadaire des épisodes. J'ai tout de même commencé et j'ai trouvé le début sympa et ce qui m'a fait poursuivre la série, c'est le manga.

Comme la série est sortie en papier et que je trouvais son ambiance sympa, pas trop prise de tête avec des personnages plutôt amusants, j'ai voulu voir l'œuvre originale, et dans l'ensemble il y a peu de différence. C'est surtout les parties bonus, enfin les digressions, qui sont mises en scène différemment. Pour le reste, très peu d'ajouts inutiles, ce qui permet d'avoir un anime qui ne cherche pas à tout pris à casser des aventures complètement hors sujet, ça va à l'essentiel et c'est ce que j'ai apprécié.

Shōnen oblige, beaucoup de baston, ici bien bourrin, mais j'ai vu pire. Il y a pas mal de personnages, des univers assez variés, et un univers assez intéressant. Il faut noter que ceci est la première saison... du moins, le premier arc, mais j'ai l'impression que le manga au Japon vient tout juste de le finir. Donc s'il y a une saison 2, nous ne sommes pas près de l'avoir.

Une bonne série facile à suivre, avec des personnages attachants, et qui ne se perd pas en route ce qui est fort appréciable.

Junketsu no Maria – 12 épisodes vus (2 minutes) – Terminée
Genres : fantaisie, sorcière, guerre, comédie romantique.

Le style et le thème sont deux points qui m'ont fait commencer la série. En général, j'aime bien les histoires de sorcière et je dois dire que j'ai sacrément bien été servi. Ça se passe pendant la guerre de Cent Ans et j'ai l'impression que l'auteur (ou du moins les réalisateurs) a fait un effort pour donner un crédit à cette mise en place si l'on oublie les sorcières (en tenue très légère) et encore plus la présence d'un archange.

Le cadre est celui de la guerre entre d'un côté la France et l'Angleterre. Maria, une jeune sorcière qui n'aime pas la guerre va mettre son grain de sel pour faire que cesse ses batailles avec des dragons géants cracheurs de feu et d'autres créatures que tout humain serait incapable combattre. La puissance Maria pose problème aux seigneurs locaux qui n'ont aucun intérêt à ce que la guerre s'arrête, tout comme l'Église qui perd de son influence à cause de sa sorcellerie. On ajoute à cela que le ciel aussi va se retrouver contre elle... ce qui va devenir compliqué par cette jeune sorcière qui rêve d'un monde de paix.

La réalisation de la série est vraiment surprenante. La magie est superbement réalisée, mais dans l'ensemble tout est plus ou moins bien rendu... sauf étrangement certains passages que j'ai trouvés quelque peu en retrait (perspective bizarre ou décors simplistes, bizarrement c'est toujours dans les Églises). Un truc que j'ai aussi trouvé vraiment bien foutu, c'est d'archange Michaël. La mise en scène du personnage donne l'impression qu'il est vraiment au-dessus de tout. À titre de comparaison, une sorcière peu facilement écrasa une armée... mais une armée de sorcières ne semblerait pas faire le poids contre lui.

Outre l'histoire de Maria, on a aussi tout son environnement avec les complots et querelles d'égo, la soif de pouvoir, qui fait que la guerre se poursuit. Ça met en peu en balance l'histoire de virginité de l'héroïne et ce qui l'entoure, même si c'est un point important de l'histoire.

Pour finir, j'ai vraiment adoré l'ambiance la série. Le style change un peu de série, autant au niveau de character design que du thème et de l'époque. Maintenant, j'espère voir le manga sortir en France (sinon je l'importerais).

Yoru no Yatterman – 12 épisodes vus – Terminée
Genres : action, comédie, aventure.

Je ne m'attendais pas à finir cette série. C'est pas franchement le genre de série que j'aime bien, surtout son côté très rétro, visiblement complètement assumé, car tiré de la vieille série des Yatterman. Ici, on suit la vie de la fille de la méchante de la série, qui va se battre contre les « Yatterman » qui seraient devenus les méchants de ce monde.

La série est dans un style très épisode, où pour chacun on se trouve une fille et une nouvelle épreuve. N'ayant que 12 épisodes, ça ne s'éternise pas trop, mais on peut dire que pour certains, ça ne fait pas franchement avancer l'histoire. Doro-chan a vu sa mère mourir cause de ce monde devenu misérable, où Yatter King, devenu tout puissant, impose une vie ressemblant à celle de la Corée du Nord à ses habitants : vivez Yatterman, soyez heureux parce que Yatterman le décide, et travaillez pour Yatterman, pendant 30 ans sans voir votre famille. Un monde de rêve... qui est un cauchemar.

Dans l'ensemble, la série ne se prend pas trop au sérieux, les combats sont abusés au possible, où Doro-chan et ses amis réussit souvent à vaincre une armée d'androïde Yatterman sans grand problème. D'ailleurs le monde de Yatterman semble un poil abscons, mais quand la petite Doro-chan arrive enfin à son but, on comprend un peu mieux pourquoi.

Bref, c'est mignon, peint de bonne intention, mais ça ne rend pas la série géniale. C'est un poil répétitif. Heureusement que ça ne s'éternise pas et la fin est une bonne surprise.

Tantei Kageki Milky Holmes TD – 12 épisodes vus – Terminée
Genres : fantaisie, détectives-voleur, comédie, parodie, jeux, idols.

Enfin une saison où les Milky Holmes nous font du... Milky Holmes. Autant dire qu'il ne fait pas s'attendre à quelque chose de très sérieux, voir très logique. Le quatuor de détectives idiotes se voir aider une idol ayant perdu sa capacité de chantée. Cette dernière ne va pas être déçue du voyage une fois qu'elle a bien cerné comment fonctionne ses détectives.

Dans cette saison, la perte de Élements, des sortes de petites fées qui donnent la capacité de danser ou chanter, est le fil de l'histoire. Marine, une super idol, perd ses neuf Élements. Les Milky Holmes vont donc enquêter pour les retrouver. Mais il s'avère assez vite que l'enquête ressemble plus à un jeu télévisé débile où les détectives réussisse les jeux pas forcément la façon la plus classieuse qui soit. Comme je l'avais dit, ça me faisait un peu à la résolution des énigmes de Sam & Max Hit the Road, dont la logique de résolution est parfois à cherche dans une logique absurde où on ne peut se dire : « ha oui, comment ça s'est possible, mais c'est complètement stupide ».

Bon, pour moi ça reste marrant. Les Thieves' Empire et Geniux 4 ne sont pas vraiment de la partie, sauf Kokoro-chan qui est toujours présente. Cette prétendue surdouée va être manipulée comme jamais et monter son côté gamine (c'est une gamine). De nouveaux adversaires seront là pour mettre des bâtons dans les roues des héroïnes, mais leur plus grande ennemie sera l'idiotie des Milky Holmes. Pauvre Marine.

Bref, une nouvelle saison bien plus sympa que la précédente, bien plus délirante, mais peut-être pas assez. Peut-être que l'effet de découverte y était pour quelque chose. En tout cas, j'ai bien l'impression qu'on n'a pas fini d'entendre parler des Milky Holmes.

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